A 47 ans, José Khonde Puati ‘’Kopuay’’ pour les intimes, accède à la tête de la Ligue provinciale de basket-ball. Pour un mandat de 4 ans, il prend les commandes de cette discipline au Bas-Congo à l’extrême ouest de Kinshasa, au moment où une avalanche de défis se dresse sur son chemin. Bon gré mal gré, l’homme se dit déterminé à redorer l’image de la balle au panier dans son patelin.
Jouissant d’une réputation due à son parcours ainsi que ses actions au sommet de l’Entente urbaine de Matadi (Eubamat), certains le désirent à cause de sa sociabilité et son abnégation. ‘’C’est ce qui lui a aussi valu la confiance de la majorité des électeurs.’’, confie un de ses proches. Marié et père de deux enfants, cet ancien basketteur évolue également dans le commerce. ‘’Pour moi le basket-ball est une vocation. Très jeune, j’ai joué à l’Onatra de Kinshasa. Contre mon gré, mon père m’envoya à l’internat pour me l’ empêcher. Ce qui n’était qu’un coup d’épée dans l’eau car, je finis par rejoindre d’autres équipes.’’.
Projet
Si le football de la province a certes, gravi les marches, ce n’est pas le cas pour les autres disciplines. ’’Il y a quelques années passées, nous occupions une place de choix sur l’échiquier national en ce qui concerne le basket. Mais aujourd’hui, nous sommes nulle part.’’, reconnaît-il. Et de conclure :’’Voilà pourquoi je suis déterminé à sortir notre province de ce stade embryonnaire.’’. Manque d’infrastructures viables, de soutien durable,etc; d’aucuns n’ignorent ces insuffisances qui paralysent le sport en RDC en général, au Bas-Congo en particulier. Cela étant, le nouveau président de la Libabac n’entend pas baisser les bras. Il rassure:’’Je n’hésiterai pas de mettre la main dans la poche. Il n’en demeurera pas moins pour mon comité. La bonne volonté raccourcit le chemin dit-on. Notre stratégie vise d’abord à promouvoir le basket au niveau des écoles. Ensuite, monter au niveau des clubs. Ma foi, elle fera mouche. ». Et de poursuivre: »Nous ne pouvons continuer à se lamenter de l’ inertie des sponsorts. Nos actions pourront peut-être les attirer. ».