Grâce aux bonnes conditions d’études, l’Institut supérieur de commerce (Isc) de Matadi dans le chef-lieu du Bas-Congo qui avait obtenu d’organiser le 2è cycle a déversé ses premiers licenciés le week-end dernier. La cérémonie était festive.
Bouquets de fleurs, confettis, youyous au rythme de la fanfare, rien n’a été laissé au hasard pour donner un cachet particulier à cette collation des grades académiques en faveur d’abord de ses 44 premiers licenciés. En toges, l a joie était débordante sur le visage de ces derniers. ‘’ Je suis content de décrocher ce diplôme qui n’a rien à envier à ceux d’autres institutions sérieuses. Car, les conditions d’études ont été bonnes et les cours ont été dispensés par des Professeurs qualifiés.’’, a déclaré Timothée Ndunga, licencié en comptabilité.
Crée en 1993, l’Isc Matadi n’organisait que le cycle de graduat. En 2008, lors du passage de Léonard Mashako, Ministre national de l’Enseignement supérieur universitaire dans le cadre du contrôle des institutions d’enseignement supérieur et universitaire viables avait autorisé à cet institut d’ouvrir la licence. ‘’ Vos conditions d’études sont de loin meilleures que celles d’autres structures de Kinshasa. Restez chez vous et organisez la licence’’, avait-il dit en substance.
Les auditoires de l’Isc sont spacieux, propres et aérés, sa salle informatique compte plusieurs ordinateurs, sa bibliothèque est connectée à l’internet, son corps professoral appréciable…
Depuis, la licence a vu les jours avec comme options la comptabilité et le marketing.
Directeur général de l’Isc Matadi, le Professeur Anselme Mbenza reste pourtant modeste :’’ Cet établissement encore en friche est appelé à une évolution prometteuse pour l’intérêt de la jeunesse. Il est appelé à l’excellence ’’, souligne-t-il.
Du côté des gradués, 122 terminent leurs études en comptabilité, marketing, gestion informatique ou en secrétariat de direction.
Heureux, Félicien Mbedi, Ministre provincial de l’intérieur a remis à l’Isc Matadi, la contribution financière du gouvernement provincial.