Matadi : victime et avocats mécontents du verdict de la cour d’appel

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Claire Mbadu victime de harcèlement sexuel de la part de son chef  hiérarchique ainsi que ces Avocats ne sont pas d’accord avec le verdict prononcé à la cour d’appel de Matadi, à 365 Km de Kinshasa qui a condamné Bora Mungabuzi, Commandant de police  à l’Office national de transport (Onatra) à 3 mois de servitude pénale. Ils dénoncent un jugement fantaisiste. Pour certaines gens,c’est une victoire.

 

Selon un Avocat de la victime ,celle-ci aimerait que le Général Bora soit sévèrement sanctionné jusqu’à perdre son emploi. Même vision de la partie civile: ‘’C’est une condamnation fantaisiste. Dans cette affaire, il s’agit d’une relation de subordination, les juges devraient lui accorder des circonstances aggravantes’’. Elle compte  notifier un arrêt à la cour d’appel et à l’Onatra pour que ce dernier soit notamment révoqué ».

Poursuivi pour harcèlement sexuel,le numéro 1 de la police de l’Onatra a été condamé : »à 3 mois de servitude pénale avec sursis,au paiement d’une amende de 100.000 Fc (111 dollars) et à 1.000.000 de Fc (1.111 dollars) des dommages et intérêts au profit de la partie civile. ». Il a bénéficié  de la part de la cour des larges circonstances atténuantes.

Selon la loi de 2006 sur les violences sexuelles,la tarification sur harcèlement est de 12 ans au maximum de prison. Pour Pamphile Mbuangi;activiste des droits de l’homme,il y a grande probabilité de corruption. Selon un juge: le harcèlement sexuel est souvent en butte à des preuves éloquentes. Il pense que c’est de l’outrage .

A l’Onatra lieu ou le harcèlement sexuel est le plus élévé à Matadi selon un rapport de l’Assemblée provinciale surtout sur les policières,ces derniers sont désormais appelées  »le repas du chef » . Pour un avocat de la partie  civile, »il n’est pas normal que autorité de son rang obtienne une liberté provisoire ».

A en croire un anonyme, »  ce verdict est à féliciter car,le fait que Claire Mbadu ait notamment effacé les messages que lui auraient envoyés son chef,il n’y avaient plus suffisamment des preuves et  les temoignages des autres policières concernaient plus  leur propre personne que celle de Claire.

Pour Me Cherine Luzaisu, »il faut désormais sensibiliser les femmes à réunir suffisamment des preuves  ».

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