Faute d’infrastructures, la prison centrale du Camp Molayi à Matadi, chef-lieu du Bas-Congo au sud-ouest de Kinshasa est devenue pléthorique. Cela vient de pousser la justice à se décider à incarcérer qu’en cas d’extrême.
‘’ Nous avons résolu d’écrouer les gens seulement en cas de viol et vol qualifié’’, a fait savoir une haute autorité de la justice de Matadi. Cette décision, les autorités judiciaires viennent de la prendre à cause du nombre des prisonniers qui de plus en plus va croissant.
Construite en 1930 pour 150 prisonniers, le Camp Molayi accueille aujourd’hui 225 détenus et 193 condamnés (418 personnes). Ces derniers dorment à même le sol dont des chambres exigües se transmettant des malades et surtout des insectes hématophages(punaises,poux…).
Activiste des droits de l’homme, Pamphile Mbuangi relève qu’ils ont toujours décrié cette situation. Pour le conseiller du Ministre provincial de la justice,’ ‘cette situation est connue du gouvernement provincial mais qui n’a pas de moyens pour l’heure’’. Il a aussi fait savoir que la réhabilitation des prisons dépend du gouvernement central.