Le dérèglement climatique : principal accusé de la pauvreté accrue de la femme rurale du Bas-Congo

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Mois de fa femme avec le REFED à Matadi/Infobascongo

 

 

 

 

 

Rencontre Refed sur la femme rurale/Infobascongo

 

Le réchauffement climatique manifeste au Bas-Congo au sud-ouest de Kinshasa a aggravé la pauvreté de la femme rurale et de la jeune fille. Le Réseau femme  et développement (Refed) y a réfléchi avec des femmes de la province hier à Nzo a Salasani à Matadi. Il a fait des recommandations aux autorités et autres structures pour que la situation change.

Quand vous roulez sur la nationale n° 1 Matadi-Kinshasa ou que vous survolez le Bas-Congo en avion, le spectacle qui s’offre à vous est étonnant. Que d’étendues des plaques dénudées, symbole de la désertification ! Elles sont la conséquence de la désertification qui a engendré le dérèglement  climatique.

Refed a égrené à l’intention des participants le chapelet de problèmes que cela a engendrés. Entre autre : la diminution de la production, le dessèchement des cours d’eau, l’éloignement des sources d’eau potable et des champs, le viol des jeunes filles, la disparition des espèces végétales et animales, l’exploitation de la femme etc. ‘’ Ces causes soumettent la femme en général et celle qui vit en milIeu rural en particulier dans une situation de pauvreté pire qu’avant’’, a regretté Annie Mbadu, Secrétaire permanente de Refed au Bas-Congo.

Face à cette situation, les femmes ont fait des recommandations au gouvernement provincial.  Il s’agit notamment : d’interdire les constructions anarchiques sur la route de Banana à Muanda pour sauvegarder la forêt de Mangroves, de reconstituer la banque des semences perdues pendant la saison A cause des effets du réchauffement climatique, de chercher variétés des semences qui résistent à la sécheresse. Des recommandations particulières ont aussi été adressées à l’assemblée provinciale, aux Ong et aux partenaires internationaux.

Les décideurs mis devant leur responsabilité

 

Mois de fa femme avec le REFED à Matadi/Infobascongo

 

 

Cette rencontre dans le cadre du mois de la femme qui se focalise sur l’autonomisation de la femme rurale et de la jeune fille a été applaudie. ‘’ Nous souffrons effectivement. Nous sommes considérés comme des sous hommes. Ce serait une bonne chose si les autorités prennent en compte ce plaidoyer’’, a imploré Christine Mvumbi, une paysanne de Tshela à 245 km de Matadi. Mêmement du côté des hommes. ‘’ C’est un bon travail que le Refed vient de faire car, il vient d’alerter les décideurs ‘’, s’est réjoui Didier Mambueni, Président de la société civile du Bas-Congo.

 

Par Wivine Mungazi

 

 

 

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