A l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, les journalistes de Matadi à 365 km de Kinshasa qui commettent souvent des abus ont été invités au respect de l’éthique et la déontologie. L’atelier organisé par l’Observatoire des médias congolais (Omec) s’est tenu au siège de la Monusco à Kinkanda.
La journée internationale de la liberté de la presse se tient à moins d’une semaine de la fin d’un contentieux entre une journaliste et la société civile du Kongo central. Cette dernière avait porté plainte contre elle au sujet d’un article sur une affaire d’un présumé ‘’pot-de-vin’’. Les hommes des médias avaient affirmé qu’il y avait une erreur déontologique. Mêmement pour un journaliste d’une télévision de la place qui a été entendu hier mercredi au Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication(Csac). Il critiquait sur les antennes une de ses consœurs qui aurait détourné le ‘’coupage’’ destinés aux journalistes qui ont couvert la journée internationale du travail (Coupage, argent que les organisateurs des manifestations donnent aux journalistes comme collation, Ndlr). L’argent lui aurait été remis par une autorité provinciale.
Face aux nombreux manquements des journalistes, l’Omec a choisi le thème : ‘’l’éthique et la déontologie : nouvel état des lieux’’. ‘’Nous sommes appelés à exercer la liberté d’expression avec toute responsabilité. Car la dépénalisation n’est pas encore acquise dans notre pays. Bien traiter l’information nous mettra à l’abri des poursuites judiciaires.’’, a exhorté Matthieu Mpukudi, Coordonnateur provincial de l’Omec. Pour Joseph Mbakulu, représentant provincial de Journaliste en Danger(JED)’’le journaliste doit être le premier à censurer ses productions pour éviter de tomber sous le coup de la loi’’.