La rouille qui ronge les câbles du pont Marechal met en danger cet ouvrage. L’organisation pour l’équipement de Banana-Kinshasa(OEBK), service public qui le gère est à la recherche de l’argent pour son entretien. Pourtant, il génère des recettes grâce au péage qui y est instauré.
Un document Japonais mis à la disposition de l’OEBK met en exergue des câbles du pont Maréchal rongés par la rouille.
Jeté en 1983 sur le fleuve Congo à Matadi grâce à la coopération nippo-congolaise, cet ouvrage de 722 m a connu sa première inspection 21 ans plus tard seulement. Mais, les câbles ne l’ont jamais été. Face au danger qui le guette, les autorités de l’OEBK recherchent plus de sept millions pour l’entretenir. ‘’Même si la situation n’est pas alarmante, les travaux de maintenance sont indispensables, signale André Madiata, le directeur général adjoint. Selon des experts Japonais ‘’il faut injecter de l’air sec pour protéger le pont’’. Le coût des travaux que doit réaliser Jica est estimé à plus de sept millions de $. Un protocole d’accord a été signé entre cette agence Japonaise de développement et l’OEBK. Cependant, le financement n’a pas encore était trouvé.
Pourtant, une source de l’OEBK révèle que ce service peut se prendre en charge car ‘’chaque année, 9 00 000 $ sont mis de côté pour entretenir ce pont’’. Il dénonce que 3 00 000 $ sont destinés au ministre des Transports et Voies de communication.
Néanmoins, Madiata est formel : ‘’si rien n’est fait dans trois ans, les risques sont réels’ ’.