Matadi : l’Enseignement ouvert et à distance pour augmenter l’accès à l’éducation en Rdc

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les étudiants de l 'isc matadi
les étudiants de l 'isc matadi

La coordination du projet ‘’Enseignement ouvert et à distance’’ (EOD) de la Sadc a lancé la campagne de sensibilisation de cette nouvelle technique hier au flat hôtel Ledya, à Matadi, Chef-lieu du Bas-Congo. Ce projet permettra à la Rdc, pays membre de la Sadc d’augmenter l’accès à l’éducation.

Les professeurs, assistants, tous ceux qui évoluent dans le secteur éducationnel  du Bas congo et de Kinshasa  ont rehaussé leur présence. Des étudiants qui ont assisté à ce lancement ont loué cette initiative de la Sadc.‘’L’annonce de cet enseignement à distance m’a réjoui. Je peux maintenant étudier à n’importe quelle université du monde bien que je sois en Rdc.’’, lance Rachel Mbonzo, étudiante en 2ème graduat informatique à l’Institut supérieur de commerce de Matadi qui a toujours rêvé de passer son 3ème cycle dans une université européenne. Mais les moyens financiers ne lui permettent pas.

En Rdc, l’enseignement ouvert et à distance qui permet à un étudiant de s’inscrire à n’importe quelle université interconnectée au travers le monde n’est pas à la portée de tous. La pauvreté, le manque d’une législation, la faible connexion de l’internet handicapent cette technique.

Pour Thulanganyo Thutoetsile, coordonnateur du projet EOD de la Sadc, le taux de participation des pays de la Sadc est de 6 % comparé à 27% de la moyenne mondiale. ‘’Les pays de la Sadc doivent se rattraper. Ce projet vient améliorer la culture de la formation continue.’’, a-t-il fait savoir.

Président des associations des anciens étudiants en formation ouverte et à distance de la Rd congo, Pascal Tshimanga rassure que tous les mécanismes ont été minutieusement étudiés pour détecter les étudiants tricheurs.

Appréciant l’initiative, Deo Nkusu, gouverneur intérimaire pense que la mise en service de la fibre optique va favoriser l’éclosion de ce type d’enseignement.  »C’est le combat que nous sommes entrain de mener puisque nous tenons à la formation . », a t il declaré.

Le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire, recherche scientifique, Bonaventure Chelo a, lui aussi salué cet enseignement qui jadis était assurée de manière informelle. ’’Le gouvernement va s’impliquer pour le rendre officiel. Car ce mode d’enseignement permet à l’étudiant d’étudier à son rythme pour contribuer ainsi au développement. .’’, a-t-il rassuré.

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