Joseph Kabila, le président de la République vient de prononcer son discours sur l’état de la nation devant les deux chambres du parlement en congrès au palais du peuple à Kinshasa. Il s’est focalisé particulièrement sur la situation sécuritaire et humanitaire au Nord-Kivu à l’Est de la Rd Congo. Il rassure les habitants de la victoire.
‘’ La Rd Congo va rebondir et notre programme de reconstruction nationale et de modernisation va se poursuivre ’’, garantie Joseph Kabila. Il confirme l’implication du Rwanda dans la guerre qui sévit à l’Est du pays. ‘’Celle-ci est soutenue par des preuves suffisamment documentées et fournies aussi bien par les services de spécialisés congolais que par différents rapports des Nations-Unies’’, avoue, le chef de l’. Il a expliqué le contexte, les efforts engagés et les pistes de solution pour mettre fin à cette agression dans un discours de 30 minutes.
La situation commence fin mars 2012, par une mutinerie qui s’est muée en rébellion. ‘’Elle est justifiée par des allégations de la non application des accords du 23 mars 2009 entre la Rd Congo et une trentaine des groupes armées. Aujourd’hui, l’accord n’est contesté que par un seul d’entre eux et en fait par quelques uns d’entre eux’’, s’étonne le président. ‘’ La stratégie mise en place, c’est de créer le chaos et justifier la balkanisation de notre pays ‘’, informe-t-il précisant que ‘’plus d’un million des compatriotes du Nord-Kivu vivent le cauchemar’’.
Efforts
Joseph Kabila a expliqué que le gouvernement a convoqué en sept mois, cinq sommets extraordinaires, accepté de rencontrer ceux qui complotent contre la Rd Congo. Face à l’entêtement des agresseurs, il lance :’’ Seule une armée républicaine forte nous permettra de garder l’intégrité du pays. Nous allons renforcer ses capacités. Notre priorité sera la défense de la patrie. Nos efforts vont se poursuivre jusqu’à la victoire finale’’, résume le président.
Outre l’aspect sécuritaire et humanitaire, son discours a parlé des avancées incontestables réalisées sur le plan de la politique, du social…
