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    Rd Congo :Un sursis aux ports du Bas-Congo grâce à la pression

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    Arrêté interministériel sur la mesure d’exécution du décret portant réglementation de l’importation des véhicules d’occasion en Rd Congo : un sursis de deux mois vient d’être accordé ce mercredi. Cela est la résultante de la pression des déclarants, débrouillards , importateurs et députés.

    Deux mois encore pour importer des véhicules d’occasion en Rd Congo de plus de dix ans. La nouvelle vient d’être annoncée au port de Boma, le 2ème du pays par Jacques Mbadu, le gouverneur. Le Premier ministre a pris cette décision hier.  Une forte pression a été exercée par les déclarants, débrouillards et importateurs. ‘’ Nous vivons tous de ces véhicules. Prendre une telle décision pendant qu’il n’y a pas de solution de rechange, c’est suicidaire ‘’, se plaint Mbuyi Tshipamba, un revendeur des moteurs de véhicules et accessoires. ‘’ Il devait commencer par créer des emplois et doter les villes des moyens de transport en commun avant de prendre une telle décision’’, s’enrage une vendeuse des cafetières et couverts de seconde main.

    Fin décembre, le gouvernement a pris un arrêté interministériel portant mesure d’exécution du décret n°12 /041 du 02 octobre 2012 portant réglementation de l’importation des véhicules d’occasion en Rd Congo. En son article 2, il dispose : ‘’ sont concernés par les dispositions du décret, les automobiles(corbillards, ambulances…) et les poids lourds dont la date de la première mise en circulation se situe en deçà de 10 ans et  les véhicules utilitaires dont la date de la première mise en circulation se situe en deçà de sept ans’’.

    Forte pression

    A cause de la pression, le gouvernement avait donné un sursis de six mois. Mais, les importateurs ont encore acheté des véhicules. Le compte-rendu du gouvernement avait annoncé leur destruction. Deux congolais de la diaspora sont  internés à l’hôpital  général de Boma. Ils n’ont pas supporté le retour de l’Eurocargo. L’un a trois voitures, l’autre en a sept. En fin de semaine, les députés nationaux du Bas-Congo ont rencontré Augustin Matata, le Premier ministre pour lui demander retirer l’arrêté interministériel. Ce qu’il a refusé. Mais il avait promis un sursis.

    A Boma, les personnes déçues par la décision attendaient la sortie des bus pour le transport en commun commandés par le gouvernement pour les détruire. Cela a notamment vite milité pour ce sursis allant du 17 avril au 17 juin. Pourtant, le navire qui a , à son bord la dernière cargaison de véhicules interdits, a déjà levé l’encre.

    Cependant, l’inquiétude continue de gagner du terrain. ‘’ Après les deux mois, que deviendrons-nous parce que finalement, je sens que la décision sera prise’’, se désole un déclarant.

     

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