Le Réseau de la société civile pour la reforme du secteur de sécurité et de justice (RRSSJ) poursuit sa sensibilisation. Ce jeudi, il s’est rendu à Nzanza, le quartier chaud de Matadi. Objectif : amener les habitants à collaborer avec la police ce, pour son bien-être. Pour ce faire, il utilise désormais de la dynamique communautaire (Dycom).
Matadi reste en proie à l’insécurité. Les habitants n’ont souvent pas l’habitude de dénoncer les racketteurs…Pourtant, ils vivent parmi eux. ’’ Nous voulons que vous preniez votre sécurité en main. Apportez les problèmes de sécurité de vos quartiers dans vos réunions de zone communautaire afin que vos délégués les apportent à leur tour dans des forums des quartiers’’, conseille Léontine Kiminu, du Réseau de la société civile pour la reforme du secteur de sécurité et de justice (RRSSJ). ’’ Je veux dénoncer tout fait suspect dans mon avenue et quartier pour que la ville retrouve sa quiétude d’autrefois’’, promet Bernadette Mpemba.
Nouvelle stratégie
Depuis l’avènement de la police de proximité à Matadi, la composante Redevabilité externe (RE) à travers le RRSSJ sensibilisent les habitants à s’approprier se préoccuper de sa sécurité en collaborant avec les policiers. Elle utilise la Dycom, un processus de mobilisation et de concertation communautaire volontaire. Elle vise l’engagement efficace des communautés dans la gestion de leur sécurité. Ils sont plus de cent habitants à participer à cette rencontre. Ils ont constitué cinq zones de 20 personnes.
Trois personnes, appelées ‘’relais communautaires’’ sont désignées pour participer au forum citoyen. Ils amèneront les problèmes de la base au forum et vice-versa. ’’Nous avons changé d’approche pour une bonne représentativité de la population de base ‘’, explique Félicien Mbanza de RRSSJ.