Port de Matadi : nouvelles mesures, nouvelle image et nouvelles recettes

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Les sujets chinois au port de Matadi/infobascongo
Port de Matadi/Infobascongo
Port de Matadi/Infobascongo

Dédouaner ses marchandises ne prend plus beaucoup de temps au port de Matadi depuis que les autorités y ont installé des scanners, réduit le nombre d’intervenants et acquis de nouveaux engins de manutention… Les recettes douanières, elles, ont presque triplé.

 

Sur le fleuve Congo, le port de Matadi au Bas-Congo, est la plus importante porte d’entrée qui relie le pays à l’océan Atlantique. Depuis que des scanners y ont été placés il y a trois ans, les marchandises se dédouanent plus vite. Cet outil permet aux douaniers de vérifier automatiquement le contenu des containers à l’exportation et à l’importation et de combattre la fraude. Désormais, plus de 200 conteneurs sont dédouanés chaque jour contre 20 à 40 auparavant. Du coup, les recettes sont passées de 137 milliards de Fc (plus de 172 millions $) en 2008, à 383 milliards de Fc (plus de 411 millions $) en 2012. « La Direction générale des douanes et accises (DGDA) est fière de voir ses recettes presque tripler grâce à cette nouvelle technologie, à la rigueur et au travail bien fait », se réjouit Vemba Malumba, le sous-directeur.

Guichet unique, recettes canalisées
Ces recettes sont canalisées vers un seul guichet contre plusieurs par le passé. Il y a un peu plus d’un an, la fraude était orchestrée par plus de 10 services qui prestaient au port. Ils étaient accusés de tracasser importateurs et exportateurs. Malgré le décret présidentiel de 2002 les limitant à quatre, rien n’avait été fait. C’est seulement en 2012 que cette mesure a été enfin appliquée. « Je veux voir ces mesures être respectées pour que notre port sorte de la liste des ports les plus chers au monde », s’est réjouit Augustin Matata, le Premier ministre, lors d’une mission de travail au port de Matadi en juillet 2012.
Outre la réduction de la fraude, le scanner et l’acquisition des nouveaux engins de manutention par la Société congolaise des ports et des transports (ex-Onatra) ont permis de désengorger le port de Matadi. En y jetant un coup d’œil, les conteneurs ne sont plus aussi nombreux à s’y entasser. Ces résultats réjouissent les intervenants portuaires. « C’est positif. Les jalons ont été posés et la question du nombre pléthorique de services opérant au port a été réglé conformément à la loi », se réjouit Jean-Luc Bekama, 2ème vice-président provincial de la Fédération des entreprises du Congo. Même satisfaction pour Papy Kodila, un déclarant en douane : « Je suis content de voir les containers de mes clients être dédouanés dans la semaine qui suit le débarquement, chose qui était impossible avant ».

 

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