« D’ici à 25 ans, Matadi une ville économiquement forte, bien assainie, modernisée où il fait beau vivre ». Cette projection a été faite par les acteurs étatiques et non étatiques de cette ville au DFF en commune de Matadi réunis en atelier.
C’est une ville aux routes bien asphaltées, urbanisée, assainie… dont rêvent les chefs de bureau urbain des services générateurs des recettes, les organisations de la société civiles et les syndicats des travailleurs… Cette projection, ils l’ont faite après avoir fait le diagnostic social, économique et environnemental de cette ville portuaire et rocailleuse. A ce jour, elle est minée par des constructions anarchiques, des routes délabrées, un déficit d’eau et d’électricité, une carence d’instituts d’enseignements supérieurs et universitaires, un port vétuste …Pour y arriver activités spécifiques vont être menées dans les cinq à venir selon des axes spécifiques bien déterminés.
Satisfaction
Ce travail a été fait dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de développement urbain(PDU). Pour Simon Buetusiwa, Secrétaire du Comité local de gouvernance participative(CLGP) de Nzanza : ‘’le PDU est un instrument très efficace qui permettra à la Ville d’être dotée des moyens financiers conséquents, et cela à condition que l’exécutif urbain l’exploite avec efficience et rationalité.’’ ‘’ C’est une très bonne chose pour la ville’’, renchérit Jean-Marc Nzeyidio, le maire. Ce programme est porté par le ministère national de l’Aménagement du Territoire, Urbanisme, Habitat, Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction avec le financement de la Banque Mondiale. Outre Matadi,il concerne aussi Kikwit,Mbandaka,Kalemie,Kindu et Bukavu. C’est le consortium Cercle pour le développement intégral de basankusu(CERDI_BAS) et Groupe d’appui et d’accompagnement pour un développement Durable(GAAD) qui a organisé cet atelier de 7 jours. Pour Donat Tunamau, son consultant,’’ l’implication du maire ainsi que celle des acteurs étatiques et non étatiques démontrent à suffisance l’importance de ce plan de développement urbain’’.
Par Noëlly Bulumonamo, stagiaire