Alors que le gouvernement provincial s’engage dans une lutte sans merci contre la criminalité grandissante, ses efforts sont sapés. Preuve, ces scènes d’évasion dignes de film d’action vécues dans le Bas-Fleuve.
Le premier, à Kinzau-Mvuete dans le territoire de Seke-Banza, où 18 des 20 détenus de l’amigo de police ont pris le large lundi 8 juillet après avoir cassé l’entrée principale.
L’autre évasion s’est déroulée dans la prison de Tshela. Huit pensionnaires de cette maison carcérale sont en cavale depuis la nuit de lundi 8 à mardi 9 juillet. Ces derniers avaient réussi à percer le mur d’une cellule servant également de mur d’enceinte de la prison. Pour l’heure, la police est à leur trousse pour tenter de les reprendre.
Des prisons vétustes
Ces deux évasions illustrent bien la fragilité des établissements carcéraux de la province et du pays. Des vieux bâtiments devenus vétustes n’ayant pas résisté à l’épreuve du temps et construis pour la plupart à l’époque coloniale. Que dire de la sécurité? Le manque de motivation des gardiens associé aux effectifs insignifiants et à une absence de logistique adéquats contribuent énormément à cette situation qui sape les efforts de la police à mettre hors d’état de nuire des inciviques.