Alors que sénateurs et députés nationaux du Kongo central choisissent la construction de l’université officielle du Kongo central dans le cadre du projet sino-congolais, Cédric Bile, un jeune économiste propose la création de hautes écoles pour former les professionnels dans des domaines variés.
Une université officielle sera de trop pour lui. Cédric Bile, 29 ans pense, au contraire, à ce qu’il appelle émergence-développement. ‘’Vous serez d’accord avec nous que notre système éducatif a failli et n’est pas adapté pour se lancer sur le chemin de l’émergence.
Les pays compte beaucoup d’universités et instituts supérieurs mais ceux-ci n’ont pas donné les résultats attendus’’, argumente-t-il. Pour cet enseignant d’instituts supérieurs et des universités, l’économie demeure très vulnérable et l’accès aux soins de santé aléatoire. ‘’Alors, créer une université dans la province du Kongo central n’est pas mauvais mais nous croyons qu’à l’égard des potentialités que regorge le pays ou la province (terres arables, cours d’eau,…), le pays devrait former des gens selon les besoins’’, soutient l’économiste.
Création de hautes écoles
Son idée : la création de hautes écoles pour former les professionnels dans les domaines variés afin de répondre au besoin de résorber le chômage, susciter l’esprit entrepreneurial. Ces domaines sont: agriculture, pêche, navigation, élevage, peinture, académie de sport, verrerie, métallurgie, sidérurgie, menuiserie, mécanique, sciences infirmières… ‘’Le pays manque sérieusement du personnel dans ces domaines là pour avoir été concentré à former beaucoup d’économistes et juristes. Et, c’est une des raisons de ne pas attirer les Investisseurs car ils ne pensent pas trouver une main d’œuvre qualifiée.’’
Bile conclut en s’interrogeant : ‘’Ne pouvons-nous pas suivre, bien que la comparaison ne soit pas raison, l’exemple des pays émergents aujourd’hui traités de dragons, tigres, jaguars (Inde, Corée du Sud, Taïwan, Singapour, Brésil, …) en revoyant les objectifs de notre système éducatif?’’
Ce jeune economiste a amplement raison et je valide sa proposition .
Excellent raisonnement cher Économiste !
L’ère est à la formation des personnes capables de travailler pour la bonne union des secteurs primaire – industriel, catalyseur de l’émergence de la province en particulier et du pays en général.
Nous ne devons pas laisser notre économie rester qualifiée de sautes moutons. Il nous faut la technicité pour assurer la marche ou la succession normale des secteurs (primaire-secondaire-tertiaire).