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    AccueilA la uneMatadi: 700 cartons de dipyrone détruits par le parquet général

    Matadi: 700 cartons de dipyrone détruits par le parquet général

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    interdite en RDC, depuis 2018, la Dipyrone continue malheureusement d’être importée. Un lot de 700 cartons de ce médicament saisi à Matadi vient d’être détruit par le parquet général près la Cour d’appel de Matadi.

    A la sortie de Matadi un véhicule poids lourd stationne sur le tronçon dit « six virages ». Dans le conteneur, 700 cartons contenant chacun plusieurs doses de Noramidopyrine, une molécule connue sous le nom de Dipyrone. Sous l’oeil vigilant des agents du parquet général près la Cour d’appel du Kongo central, de l’inspection provinciale de la Santé, de l’inspection Pharmacie, médicaments et plantes médicinales et de militaires, la cargaison est déchargée, enfouie sous terre, elle est incinérée.
    Les propriétaires, Médico Plus et le dépôt pharmaceutique Indaphar, basés à Kinshasa, avaient importé le premier, 500 cartons de Dypirone et le second, 200. Tous deux s’apprêtaient à les acheminer pour vente dans la capitale de la RDC. Saisis puis gardés au garage Getragri, les 700 cartons sont détruits sur ordre du parquet général près la cour d’appel du Kongo central qui a ouvert une information judiciaire à l’encontre de deux importateurs véreux.

    Molécule mortelle

    Le 06 décembre 2018, le Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens informe par un communiqué tous les pharmaciens de la RDC de « l’interdiction de fabriquer, distribuer et d’administrer des molécules dont la Noramidopyrine connue sous le nom de Dypirone et Novalgine ». Il insiste sur le danger lié à la Noramidopyrine (Dypirone) qui explique-t-il peut entraîner une agranulocytose (diminution importante de globules blancs dans le sang), susceptible de causer « mort d’homme », même plusieurs mois après la prise. « Les Conseils provinciaux de l’Ordre sont eux, chargés d’interpeller tout pharmacien qui n’observerait pas l’interdiction », précisait le communiqué.

    La Dipyrone vendue à Matadi

    La destruction de ce dangereux lot de Dypirone épargne donc la population Kinoise d’un désastre. Selon une source digne de foi, le procureur près la cour d’appel du Kongo central a instruit l’inspection Pharmacie, médicaments et plantes médicinales d’effectuer un contrôle dans les officines pharmaceutiques de Matadi. Objectif, s’assurer que le produit interdit n’est pas vendu dans la capitale du Kongo central. En réalité, au Kongo central ce médicament se vend.  »Ma fille etait très malade, elle faisait de fortes fièvres. L’infirmier m’a demandé d’acheter la Dipyrone et quelqu’un que je connais dans une pharmacie me l’a vendue et la fièvre de ma fille est tombée, confesse G M, un déclarant de Matadi. Les vendeurs dans les pharmacies ne l’exposent pas dans les rayons mais la vendent quand même. »
    Il faut donc des astuces pour mettre fin à ce commerce.

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