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vendredi, mars 29, 2024
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    Mbanza-Ngungu: intéressante tribune populaire sur l’état de droit et l’exercice des libertés publiques

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    L’Union de coopératives maraîchères et agricoles des Cataractes (Umacat) se lance dans une campagne de sensibilisation et de développement à travers des tribunes populaires. Celle du 18 septembre, à Mbanza-Ngungu, a porté sur l’état de droit et l’exercice des libertés en RDC.

    Benjamin Bafuana, président du tribunal de paix de Mbanza-Ngungu fait partie des intervenants. Il a expliqué le sous- thème : Compréhension du concept état de droit après avoir défini l’état avec ses trois éléments: le territoire, la population et le pouvoir politique ou le gouvernement. Il a comparé un état de droit à un état policier.  »Le droit, la justice et la loi, c’est ça l’état de droit », a-t-il expliqué. Les exemples pris ont désillé les yeux des participants.  »L’initiation est très bonne. C’est l’occasion de réunir des gens, de leur permettre de s’exprimer. C’est un thème très capital. Même le président de la République parle souvent de l’état de droit. Là, la population a eu des notions très importantes pour définir le definir. Nous avons compris que nous avons des droits mais parfois que nous ignorons. A l’aide de notre Constitution, nous avons compris réellement qu’il y a beaucoup de droits pour la population, des droits qui ne sont pas accomplis comme l’accès à l’éau, à l’électricité, à l’éducation. C’était une bonne tribune », reconnaît un participant.

    Intervenants de qualité

    Comme le président du Tribunal de paix des Cataractes, deux autres intervenants de grande facture ont captivé l’assistance.
    Le rôle de la police dans l’état de droit est le deuxième sous-thème abordé par le commissaire supérieur de la police des Cataractes Jean Louis Nama. Il a expliqué que la police est la machine qui tient le droit. Elle doit travailler en respectant tous les principes fondamentaux: la légalité, la personnalité et le respect des droits de l’homme. Il a été acculé par les participants qui estiment que la police ne fait pas correctement son travail.  »Si la police est accusée, c’est l’état Congolais qui l’est parce que le policier n’est pas un magicien. Elle doit avoir les moyens. Si elle n’en a pas, que doit-elle faire? Et, il faut aussi une synergie entre la police et la population », soutient le commandant Nama. Victor Nzuzi a enfin développé le sous-thème: atteinte d’un état de droit, une détermination populaire par des élections et la défense des intérêts populaires. Il a rappelé le rôle déterminant des habitants dans le choix des députés appelés à voter des lois, contrôler le gouvernement…  »Si nous faisons de mauvais choix, cela se répercute sur l’état de droit. Au-delà de ça, il faut que la population soit capable de défendre ses intérêts. C’est pourquoi, il y a le droit de s’associer, de faire des pétitions, d’organiser des manifestations. Et les partis politiques doivent sensibiliser la population. Malheureusement, par ignorance, elle est complice dans la malversation », a regretté Victor Nzuzi.

    D’autres tribunes populaires sont prévues .

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