La lettre de la ministre de l’Economie Accacia Bandubola qui limite à 200 m3 par mois,la mise en consommation maximale les produits pour l’entrepôt » Kuntuala terminal »,une entreprise de Boma, deuxième ville portuaire du Kongo central surchauffe les travailleurs. La peur au ventre de perdre leurs emplois ils décident de revendiquer. Un mémo a déjà été déposé sur la table de la maire de Boma .
Par Nana-Madeleine Mbungu
»Cette mesure a des conséquences fâcheuses sur la viabilité de la société qui n’est plus en mesure de payer le salaire.Elle doit licencier une grande partie de ses travailleurs. Cela peut accentuer l’insécurité », prévient David Nyembo,le répresentant du personnel qui,avec trois autres viennent de déposer un mémo a Marie-Josée Niongo,la maire de Boma.
»C’est une decison illégale »
La lettre du 21 juillet dernier de la ministre limite cette société à dédouaner et à vendre 200m3 par mois des produits pétroliers. »C’est une décision illégale », soutient-il. »Elle expose Kuntuala terminal à la banqueroute au regard des millions de dollars investis pour une capacité de stockage en rapport aux quantités autorisées par l’État congolais », prévient la Fédération des entreprises du Congo(FEC) Boma qui précise que ::Cette decision reste contraire à la volonté du gouvernement qui a opté pour une économie libérale tempérée du type économie sociale du marché conformément à la loi du 21 février 2002 portant Code des investissements. » C’est à cela que le chef de la délégation Martin Bakole demande » l’implication de madame le maire et du président de la République pour l’annulation de cette décision ».
Dans l’entretemps,les agents de » »Kuntuala terminal » seront dans la rue le jeudi 24 septembre.
