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    Anatole Matusila: »le président seul a la compétence de convoquer les députés provinciaux aux séances plénières »

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    Le communiqué officiel du président de l’Assemblée provinciale du Kongo central annonçant l’ouverture de plein droit de la session ordinaire de septembre, n’a pas rencontré l’assentiment d’un groupe d’élus provinciaux. Ces derniers décident ce 2 octobre de déchoir leur président et leur vice. Pour Anatole Matusila , « il s’agit des réunions informelles, car seul lui a compétence de convoquer les élus en séance plénière »

    « Après l’annonce de l’ouverture officielle de la session, un groupe de 17 députés provinciaux s’est autorisé à pénétrer par effraction dans la salle des plénières sans l’aval de l’honorable président de l’Assemblée provinciale, lequel est le seul responsable du maintien de l’ordre et de la discipline dans l’enceinte de l’organe législatif provincial, conformément au règlement intérieur », explique Pierre-Anatole Matusila aux journalistes.

    Mardi 30 septembre dernier, un groupe de deputés provinciaux contre le président Matusila a, en effet, investi l’hémicycle de l’organe délibérant et y a tenu une séance plénière. « Nous nous sommes retrouvés de droit à l’hémicycle et avons constaté: le sabotage par le président Pierre-Anatole Matusila et son vice Edmond Luzolo, de l’ouverture de la session de septembre par un prétendu communiqué, pratique inédite en violation de la Constitution ainsi que du règlement intérieur de l’Assemblée provinciale du Kongo central qui impose au président de réunir le Bureau de l’Assemblée pour une question aussi cruciale que la rentrée parlementaire; l’absence volontaire et non justifiée du président et son vice en ce jour et l’empêchement des députés provinciaux, des membres des cabinets politiques et de l’administration d’accéder à l’enceinte de l’Assemblée provinciale en cette journée solennelle », dénonce le procès-verbal de leur plénière signé par Billy N’tunga, le rapporteur adjoint.

     »Procédure irrégulière »

    Pour Matusila, la procédure est irrégulière. « Le prétendu procès-verbal d’une réunion informelle de quelques députés provinciaux ayant pris place par effraction dans l’hémicycle, n’a aucune base juridique ni constitutionnelle ni légale ni réglementaire, explique-t-il. Car, aux termes du règlement intérieur de l’Assemblée provinciale du Kongo central, seul le président ou le vice-président, en cas d’absence ou d’empêchement du président, peuvent convoquer et présider les plénières, (articles 30 et 31) ».
    Quant à sa convocation par ces députés et celle de son vice à la plénière de vendredi 2 octobre pour une audition au sujet de leur absence en date du 30 septembre, le président de l’Assemblée provinciale reste droit dans ses bottes. « Leur prétendue convocation est inopérante car la session a déjà repris de plein droit de par le communiqué officiel du président qui a seul la compétence de convoquer les députés provinciaux aux séances plénières », réaffirme-t-il.
    « L’Assemblée provinciale est notre maison, notre bureau. On ne peut donc les empêcher de se réunir pour une réunion peut-être comme j’en aurai aussi ce samedi, minimise le député Mambwini.
    Ce qui vient de se passer est une activité extra-parlementaire. Car, seul le président a la compétence de convoquer les plénières. C’est dommage qu’ils agissent en violation du règlement intérieur qu’on a revisité ensemble ».

    L’ANR , la police et l’intendant avec les 25 députés

    « C’est un énième acte de vandalisme des installations et des matériels de l’Assemblée du peuple Kongo de la part du même groupe de députés provinciaux, parmi lesquels on trouve malheureusement deux membres du Bureau et deux autres députés irréguliers », dénonce Anatole Matusila. Il fustige enfin « la présence à la plénière du 30 septembre qu’il qualifie de réunion informelle, de hauts responsables provinciaux de la sécurité notamment de l’Agence nationale de renseignements (ANR) et de la Police nationale congolaise (PNC), guidés pour la circonstance par l’intendant de l’Assemblée provinciale ».
    « Tous ces actes irresponsables à répétition prouvent à suffisance que la crise politique et institutionnelle sans précédent consécutive au scandale sexuel du 25 août, ayant impliqué le gouverneur de province et le vice-gouverneur avec Mimi Muyita Ankieta, persiste au Kongo central », regrette-t-il.

    Pendant ce temps, le groupe de députés ayant déchu le président et le vice-président de l’Assemblée provinciale, a annoncé pour le 6 octobre le dépôt de candidatures en vue le 9 octobre de l’élection d’un nouveau président et d’un autre vice-président.

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