En RDC, deux semaines après la rentrée des classes, des écoles de Mbanza-Ngungu, au Kongo central sont toujours portes closes. Des chefs d’établissements ont suivi le mot d’ordre d’un syndicat. Lambert Mbadu le directeur de la province éducationnelle (Proved) Kongo central 2, a dessillé leurs yeux. Ils ont accepté de convaincre les enseignants de reprendre les cours.
»Il n’y a pas de mauvaises troupes, il n’y a que de mauvais chefs ». Des expressions fortes, des mots forts, Lambert Mbadu a su les utiliser. »Prenez vos responsabilités. Comment à partir d’un simple communiqué d’un syndicat, vous laissez les enseignants ne pas dispenser les cours? C’est un déficit de leadership administratif », sermonne le Proved .
En effet, ils ont suivi le mot d’ordre du syndicat des enseignants du Kongo central qui avait décrété » les écoles sans enseignants » pour exiger le retrait des » arrêtés forfaitaires et illégaux » pris par le ministre national de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, la suppression des zones salariales, la paie du deuxième palier, l’augmentation et la régularité des frais de fonctionnement, etc. Les élèves viennent dans les écoles sans suivre les cours. Lambert Mbadu a rappelé aux chefs d’établissements les efforts conjugués par le gouvernement pour l’amélioration de leurs conditions socio-économiques.
Les deux parties ont peaufiné des stratégies pour la reprise des cours dans toutes les écoles de Mbanza-Ngungu.