A Seke-Banza à 80 km de Matadi, la violence conjugale gagne du terrain. Des femmes ont fait les frais. Du coup, elles ont peur.
Une femme est interné depuis hier à l’hôpital général de référence de Seke-Banza depuis hier. Son époux, un cordonnier, lui a introduit l’aiguille qu’il utilise pour raccommoder les chaussures. Selon elle, cité par Dr Anne-Dédé Kinkela, médecin dans cet hôpital ‘’ mon époux m’avait insulté ‘’ individu’’ et lorsque je lui ai fait savoir que j’étais plus intelligente que lui, il m’a introduit l’aiguille dans la tête’’.
Un mois passé, une autre femme s’est réveillée dans la nuit avec une perforation de son abdomen. Bien que les médecins aient confirmé qu’elle a été poignardée, son époux, a dit, » ne rien comprendre de cette situation ». Elle a succombé hier. Depuis, son époux est introuvable.
Dr Anne-Dédé signale que ‘’ l’hôpital général de référence de Seke-Banza reçoit beaucoup de femmes victimes de violences conjugales’’. Ce qui effraient certaines femmes. ‘’ Nous n’avons plus confiance aux hommes ‘’, avoue l’une d’elle.