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    Election du gouverneur du Bas-Congo : ’’ A cette époque là, on prenait le plus valeureux’’

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    Ce qui se raconte au sujet de l’élection prochaine du gouverneur sur la probable corruption des députés, n’est pas du goût à encourager certains candidats. Pourtant, ils disent avoir une vision nette et claire du développement du Bas-Congo. Emmanuel Ndombi, ancien vice-gouverneur a même retiré sa candidature.

    Emmanuel Ndombi Maboti / ancien vice-gouverneur du Bas-Congo

    ‘’ Les députés se remplissent les poches !’’ ‘’Ils voteront pour le plus offrant’’. Ces phrases sont devenues des refrains dans la bouche de plusieurs personnes au Bas-Congo comme d’ailleurs. Ancien, vice-gouverneur du Bas-Congo, Emmanuel Ndombi a aussi eu vent de cela.  Du coup, il s’est rebiffé. ‘’J’étais dans la course mais j’ai retiré ma candidature’ ’, annonce-t-il. Cet originaire du district de lukaya s’inquiète :’’ Si nous mettons en avant l’argent pour le poste du gouverneur, nous nous prostituons et cela fait mal’’.

    Une trentaine de candidats ont retiré les formulaires pour le poste du gouverneur. Celui qui sera élu le 28 octobre va combler le vide crée par l’élection de Simon Mbatshi comme député national. Du coup, les postulants courtisent les députés provinciaux, grands électeurs.

    Néanmoins, Maboti ne refuse pas de mettre au grand jour sa vision pour le développement du Bas-Congo. ‘’ Nous avons 36 000 m2 de territoire, c’est déjà un atout. Nous sommes un même peuple issue d’une même famille avec des clans éparpillés, nous avons la même culture basée sur le respect de l’autre, de la vie humaine, la sagesse et le savoir-vivre, nous avons une même croyance…’’, explique-t-il.

    Quelques atouts

    Etant donné que le Bas-Congo partage la côte avec l’Angola et la République du Congo, il estime que ces pays ‘’peuvent faire des choses en commun et constituer une force’’.

    Cependant, bien que la province soit riche en espaces agricoles,  il croit dur comme fer que cela ne servent à rien s’ils ne sont pas utilisés. ‘’ Il faut les donner à ceux qui peuvent les exploiter correctement et permettent la transformation des produits agricoles’’, suggèrent Emmanuel. Il se souvient aussi du plan quinquennal du développement de la province élaboré en 2002 qu’il qualifie de ‘’très riche’’ mais qui sert aujourd’hui à d’autres institutions comme la Banque Mondiale.

    Au sujet de l’enseignement, il pense que la province a des intellectuels comme le professeur Mahania qui peuvent abattre un grand travail. Impuissant, il puise loin dans le vieux temps. ‘’ A cette époque là, on prenait le plus valeureux’’, se remémore-t-il.

    Mais selon un député ‘’il ne sera pas question de corruption à cette élection’’.

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