L’Association des femmes juristes du Congo(Afejuco), section du Bas-Congo vient de réagir énergiquement contre les menaces proférées par Me Christian Mafuila de la composante Rédevabilité externe(RE) à l’encontre d’Hélène Sodi. Selon lui, l’article : ‘’Matadi : Le parquet, principal auteur de l’insécurité selon la police’’ qu’elle a diffusé sur www.infobascongo.net est source d’une forte dissension entre ces deux corps.
Ong des droits de l’homme qui milite pour la promotion, la protection et la défense du droit de la femme au Bas-Congo, l’Afejuco n’est pas d’accord avec les menaces faites à l’endroit d’Hélène Sodi, journaliste. ‘’ Prends garde, comment peux-tu écrire un tel article. Sache qu’à cause de toi, de ton article, le parquet et la police sont entrain de s’opposer, deux éléphants sont entrain de se battre et tu es l’herbe qui va en pâtir. Comme tu as attisé le feu entre deux juridictions, tu verras la conséquence. Prends garde à tes sorties. Tu es le fruit de DAI, tu ne peux pas écrire un tel article, cherche déjà comment corriger cette bévue en écrivant un autre article qui encenserait…’’, a flanqué, le 22 mai dernier Christian Mafuila, un des responsables de la RE à Hélène, citée dans la lettre d’Afejuco (DAI, est une structure de la coopération britannique. Ses activités basées sur la reforme du secteur de sécurité sont notamment mises en œuvre par la RE, Ndlr). Il l’a suivi dans son quartier pour le lui dire. Mafuila a aussi rencontré sa rédaction.
L’article : ‘’Matadi : Le parquet, principal auteur de l’insécurité selon la police’’ a été posté sur www.infobascongo.net mi- février 2013.
Alerte
Pour Me Cherine Luzaisu, présidente de l’Afejuco‘’ le journaliste a droit de donner l’information et quand il le fait avec professionnalisme et dans le respect de sa déontologie, il sert son pays, il sert la démocratie’’. Dans la lettre d’Afejuco adressée à Me Mafuila avec copie aux autorités policières, judiciaires, politico-administratives, Journaliste en danger et l’Union nationale de la presse du Congo(UNPC) elle conclut :’’ si un incident ou un accident arrivait à la dite journaliste, la justice congolaise saura sur quelle piste mener ses investigations’’.