Sans assistance alimentaire, sanitaire et scolaire, les réfugiés du Congo-Brazzaville qui vivent à Kimaza à 18 km de Mbanza-Ngungu broient du noir. Fatigués, ces derniers demandent au gouvernement congolais et au Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) de leur trouver une solution. C’était à l’occasion de la journée internationale des réfugiés le 20 juin mais qu’ils ont fêté le 25 juin dernier.
Scène triste, celle du calvaire des réfugiés de Kimaza. Ils l’ont théâtralisé pour mieux se faire comprendre. Présidente du comité des réfugiés, Alice Kihoulou a davantage attristé l’assistance. ‘’14 ans de joie et de peines dans le site de kimaza où la douleur domine l’espoir : la crise d’autorité des parents, la prolifération des grossesses précoces qui entraînent l’abandon des études de nos jeunes enfants, le manque des moyens pour faire face à leurs soins médicaux et à leur scolarisation et l’incapacité corporelle et physique des parents de vaquer aux travaux champêtres, principale activité de survie’’, explique-t-elle, triste.
C’est à cause de la guerre qui a sévi au Congo-Brazzaville en 1998 que de milliers de familles congolaises ont trouvé refuge à Kimaza. 
Elles sont à ce jour 200 familles. La journée a été fêtée sous le thème: »Une seule famille déchirée par la guerre c’est trop’’ ».
Pour Alice ‘’ 14 ans pour ces familles concentrées dans ce site sous des bâches usées sans aucune solution durable, c’est aussi trop’’’. ‘’ Que le gouvernement de la Rd Congo et au HCR de nous aider à trouver une solution adéquate et durable en faveur de toute la communauté’’, plaide-t-elle. ‘’ Le HCR n’a pas abandonné les réfugiés de Kimaza. Les choses pourront changer selon les opportunités ‘’’, fait savoir Kabala, le représentant du HCR.
