Les cadres et agents féminins du Bas-Congo de la Direction générale des recettes administratives domaniales et des participations (DGRAD) viennent de clôturer le mois de mars par une conférence-débat, en la salle de Vivi-palace, à Matadi. L’Association des femmes juristes du Congo(Afejuco) les a entretenu sur quelques lois qui protègent la femme.
Parmi les lois décortiquées:celle des violences sexuelles . ‘’La résolution à l’amiable ne résous pas le problème. Il faut dénoncer les actes immoraux pour que les auteurs ne restent pas impunis’’, invite Me Nana Lelo. Me Bibianne Bakento est revenue sur la loi du 17 juillet 1981 portant statut de personnel de carrière de service public de l’Etat. ‘’Cette loi exigeait à la femme mariée une autorisation maritale avant d’être embauchée. Mais l’actuelle loi est muette. Sachez que la constitution de 2006, dans son article 14 donne des privilèges aux femmes’’, informe Me Bibianne Bakento. Ces lois expliquées dans les détails ragaillardissent les femmes. ‘’Je suis très contente de toutes ces matières. 
Il est le temps pour que les femmes sortent de leur coquille. Je veux que celles de la DGRAD soient assidues pour se faire remarquer par leur travail’’ , fait savoir Etwe Munganga. ‘’Nous avons maintenant une autre image de la journée internationale de la femme. Ça suscite en nous un esprit de compétitivité’’, renchérit Charlotte Foma. C’est cette motivation que Me Saolie Diakiese a voulu obtenir de ces femmes en les entretenant sur l’historique de la journée mondiale du 8 mars.
Et Eddy Bitalo, directeur provincial de conclure: ‘’Nous avons aussi besoin de l’apport de la femme à la DGRD pour la maximisation des recettes.’’
