Ouverture ce mardi de la session de formation sur les nouvelles procédures nationales de passation des marchés publics en la salle stone palace, en ville basse, à Matadi, chef-lieu du Bas-Congo. L’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) qui assure cette session veut voir les participants mener à bien leurs activités d’administration et de contrôle des marchés publics en province.
‘’Le marché public absorbe 60% des dépenses publiques. Cette session est très capitale pour un meilleur encadrement de la quotité de la dépense pour le développement économique et social. Car les nouvelles procédures sont caractérisées par la transparence. Il faut que le grand public sache comment les ressources sont affectées, en quoi consiste un investissement. Au cas contraire, les dépenses affectées seraient mal réalisées.’’, a dit Stanylas Bujakera, directeur général de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP).
Cette première session est destinée aux cadres et agents des organes de gestion et de contrôle des marchés publics de la province. Pendant deux semaines, 13 modules vont être décortiqués à savoir les méthodes, les processus de passation des marchés publics, le contrat et le contentieux des marchés publics. ‘’J’ai appris sur l’état ces notions. Aujourd’hui, j’ai l’occasion de connaître les contours techniques et juridiques de cette passation des marchés publics dans sa phase de reforme.’’, lance content Didier Mabiala, un participant.
En avril 2010, le chef de l’Etat Joseph Kabila a promulgué la loi numéro 10/010 relative aux marchés publics. Ce qui a permis à la Rd Congo de s’adapter à une gestion moderne de ce secteur. Cette loi a reconnu aux provinces le droit de prendre les édits. Le 1er juin 2013, le gouverneur de province Jacques Mbadu a promulgué l’édit fixant les règles spécifiques relatives aux marchés publics d’intérêt provincial. Cet édit prévoit les structures nécessaires à l’accomplissement de toute opération d’acquisition par la province de biens et services.
‘’Cette session va nous permettre de renforcer nos capacités dans un domaine plus complexe mais porteur d’espoir pour la sauvegarde de nos ressources. En effet une bonne gestion de ce secteur va permettre à la province d’éviter le coulage des recettes.’’, a déclaré Odette Gema, ministre provincial de l’Economie et Budget.
Cette cérémonie d’ouverture a été présidée par Atou Matubuana, vice-gouverneur.