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    RDC: liberticide,les journalistes veulent la revisitation de la loi du 22 juin 1996

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    Les Organisations Professionnelles des Médias appellent à la revisitation de la loi portant modalités de l’exercice de la liberté de la presse en RD Congo

    Des journalistes à l'atelier sur le plaidoyer de la revisitation de la loi de 96 au centre Cephas à Kinshasa
    Des journalistes à l’atelier sur le plaidoyer de la revisitation de la loi de 96 au centre Cephas à Kinshasa

    A l’initiative de Journaliste en danger (JED) avec l’appui de RCN – Justice & Démocratie, les Représentants des organisations professionnelles des médias, auxquelles se sont joints le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) et les experts du secteur des médias ont participé du 26 au 27 mai 2014, à Kinshasa, capitale de la RDC, à une  concertation en vue de l’élaboration d’un plaidoyer sur la nécessité de revisiter la loi n° 96 – 002 du 22 juin 1996 portant modalités de l’exercice de la liberté de la presse en RD Congo ainsi que l’ordonnance loi n° 81/011 du 02 avril 1981 portant statut du journaliste en RDC, dont certaines dispositions sont devenues obsolètes.

    La fin de ces travaux a été sanctionnée par un appel solennel baptisé  l’« Appel du 27 mai» qui se veut un cri d’alarme et d’interpellation lancé à l’endroit de tous les professionnels des médias, aux pouvoirs publics ainsi qu’à l’endroit des partenaires extérieurs afin qu’ils participent et garantissent l’aboutissement de ce processus de refondation attendu dans les meilleurs délais.

    Les Représentants des organisations professionnelles des médias, du CSAC ainsi que les experts du secteur des médias avaient suivi avec grand intérêt deux exposés, l’un par le professeur Malembe Tamandiak sur le thème : « Le pouvoir perdu des médias en RDC » et l’autre par le Ministre honoraire des Médias Didier Mumengi, sur le thème : « De la nécessité de revisiter la loi n° 96-002 du 22 juin 1996».

    Tous les deux, après avoir fait le constat de l’état des lieux précaire de la presse en RD Congo, ont invité les participants à cette organisation des professionnelles des médias à réfléchir fondamentalement sur toutes les questions qui, si l’on n’y prend garde, peuvent à la longue, vider totalement le quatrième pouvoir que représentent les médias congolais de leur force d’encadrement et de leur attribut de principal leader de l’opinion nationale.

    Les participants à ces assises, après de longs et fructueux échanges, ont convenu :

    1.    De la nécessité de la révisitation de la loi n° 96-002 du 22 juin 1996, incluant entre autres l’impératif de la dépénalisation des délits de presse et le renforcement du plaidoyer sur le droit d’accès aux sources d’information ;

    2.    De mettre en place un cadre d’échange pour réfléchir à la mise sur pied d’une structure fédérative d’auto-régulation des médias.

    C’est dans cette optique que l’ « appel du 27 mai » a été lancé solennellement à tous les professionnels et acteurs des médias afin qu’ils s’approprient ces préoccupations et qu’ils se joignent à la dynamique du 27 mai 2014 en prenant effectivement part aux différentes actions qui seront organisées à cet effet.

    Cette concertation des organisations professionnelles des médias faisait suite aux recommandations issues du débat organisé, à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse, par la Fondation Hirondelle, le 03 mai 2014, sur le thème : « A quoi sert le journaliste ? »

    Encadré

    Une loi qui renvoie au Code pénal

    La loi du 22 juin 1996 est considérée par les journalistes et par plusieurs juristes de liberticide. Elle renvoie au Code pénal. Lorsqu’un par exemple, un journalistes dénonce des faits bien qu’avérés, si la personne lésée porte plainte pour diffamation,le journaliste est condamné. C’est une des raisons qui restreint les journalistes à mener des investigations. A l’instar de la diffamation, le journaliste congolais tombe aussi dans d’autres infractions prévues dans le Code pénal.  » Finalement, il nous reste à traiter quel genre d’information? Les faits divers? », se demande Pascal Kapalyi, journaliste de Top Congo.

       

         

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    1 COMMENTAIRE

    1. C’est sure que la loi de 1996 demande en soi d’etr reviser car elle a été ellaboré sous la dictature du Président Mobutu qui privilégiait la voix du MPR.

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