Plus de trois mois après, l’eau de la Regideso demeure un casse-tête à la cité de Luozi. La population recourt à des sources d’eau naturelle et au fleuve pour s’approvisionner. Ce qui suscite des inquiétudes.
Source de Lenda ce matin d’octobre. Hommes et femmes font la queue bidons et bassines en mains. Cette source se jette au fleuve Congo. Sa rive est aussi pleine de monde. Certains se baignent, d’autres coulent lessive. Chaque jour, ces lieux attirent bon nombre d’habitants lassés de la pénurie d’eau. A la cité, des bidons jaunes colorent les rues. Ceux qui transportent les récipients à moto doivent débourser 500fc pour un bidon de 25l. Quatre mois après, les 13.000 âmes du chef-lieu du territoire portant le même nom ne sont pas au bout de leur peine. ’’Ça dure. Nous sommes à la merci du danger. Nous en avons assez’’, se lasse un père de famille. Madeleine une vendeuse ajoute :’’Cette corvée, on ne la veut plus. Je dois me rendre tard au marché à cause de cela.’’
Une panne survenue sur générateur, voilà le grain de sable qui bloque la machine. Augustin Nlandu chef de centre de la Régie de distribution d’eau(Regideso) explique :’’Des pièces de rechange ont été envoyées par notre direction générale. Malheureusement ça n’a pas fait fonctionner l’engin. Nous avons découvert une autre panne. Il nous faut six millions de franc (environs 7 000 dollars américains) pour acquérir la pièce abîmée.’’
A Luozi, la carence d’eau pousse souvent les habitants à descendre au fleuve Congo. ‘’Cela finit par des noyades’’,prévient un notable. Augustin Nlandu signale »qu’ils ont fait rapport à la hiérarchie et qu’ils attendent la réaction’’.
Luozi est un territoire qui ne doit pas et jamais etre aux oubliettes du gouvernement provincial ou central, car il est strategique et un des poumons de la RDC, SVP… Alors l’eau, l’electricite et les routes internes et externes doivent etre construites et rehabilites a fond…