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    AccueilA la uneRd Congo : Néfertiti Ngudianza, avocate Ne Kongo, ministre du Commerce

    Rd Congo : Néfertiti Ngudianza, avocate Ne Kongo, ministre du Commerce

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    Néfertiti Ngudianza, ministre national du Commerce vient d’entrer en fonction ce jeudi. A 43 ans, elle est à ce jour une de rares femmes Ne Kongo (originaire du Bas-Congo, Ndlr) à occuper le poste de ministre nationale depuis l’indépendance. Celle qui succède à Jean-Paul Nemoyato fait la joie des fils du Bas-Congo.

    Néfertiti Ngudianza,ministre national du Commerce/Infobascongo
    Néfertiti Ngudianza,ministre national du Commerce/Infobascongo

    Quand tard dans la nuit du 6 décembre sur les antennes de la chaîne nationale, le gouvernement est rendu public, aucun Ne Kongo ne pouvait s’imaginer qu’une fille de son terroir est hissée au rang de ministre. Le nom Gudianga tel que diffusé a prêté à confusion. « Nous avons été oubliés », enrageait un député national. En effet, la ministre nationale du Commerce se nomme Néfertiti Ngudianza Bayokisa (Ngudianza signifie mère du monde en kikongo, Ndlr). Originaire du Bas-Congo, elle est née dans la campagne de Nsundi-Lutete à Luozi.
    En 1997, elle décroche sa licence en droit de l’université de Kinshasa après des brillantes humanités au lycée Bosangani à Kinshasa. C’est depuis 2000 qu’elle preste au barreau de Matadi. C’est dans cette ville qu’elle fait son adhésion à l’Association des femmes juristes Congolaises (Afejuco), antenne du Bas-Congo. Cette structure milite pour la promotion et la défense des droits de la femme. Elle deviendra aussi très vite membre de l’Association internationale des jeunes avocats(AIJA).
    Pour des raisons de mutation de son époux, elle intègre le barreau de Kinshasa-Gombe en 2012. Avocate d’affaires et conseillère juridique de plusieurs sociétés, elle va notamment s’appuyer sur cette expertise.

    Satisfécit des Ne Kongo
    Marié à Adler Kisula Betika, la ministre du Commerce est mère de six enfants dont elle a réussi l’éducation. Son côté charitable lui a poussé à intégrer : « L’Œuvres pour la scolarisation des enfants dans les hôpitaux et à domicile ». Elle assure la présidence de cette Asbl qui a déjà scolarisé plusieurs enfants.
    Néfertiti Ngudianza qui dit sa reconnaissance au chef de l’Etat et au Premier ministre, est une des rares femmes du Bas-Congo à entrer dans le gouvernement national comme ministre titulaire. Ce qui suscite plusieurs réactions positives. Jacques Mbadu, le gouverneur du Bas-Congo remercie le président de la République et le Premier ministre. Pour Cherine Luzaisu, présidente de l’Afejuco, « cette nomination a non seulement tenu compte de la compétence et de l’instruction mais aussi a démontré que le Bas Congo continue de regorger des Dona Beatrice  Kimpa mvita ». Elle souligne que la ministre est respectueuse du prochain. «C’est un sentiment de satisfaction et de fierté d’avoir pour la première fois à ce niveau une avocate du barreau de Matadi,déclare le bâtonnier Jacques Zakayi. Je connais Ngudianza depuis l’université de Kinshasa. Avec sa compétence, elle réussira.»

    Fille d’un érudit
    Sa mère Adolphine Dianzenza Mukuamu est la sœur de l’épouse de feu le célèbre professeur Venant Patrice Kinzonzi. Feu son père, Fukiau Kia Bunseki, décédé en novembre 2014 était détenteur d’un Doctorat ès Éducation et Développement Communautaire, à The Union Institute in Cincinnati, Ohio, USA. En 1964, il crée l’Académie de la Langue Kikongo à Kumba à Luozi. Les élèves de la première école privée de Manianga apprenaient le kikongo et le swahili. Il a mené des études qui lui ont permis d’écrire : « Cosmogonie Kongo ». Il a aussi écrit plusieurs autres livres. Et déjà en 1964, il est parmi les premiers à recourir à l’authenticité en renonçant à son prénom d’André. « Il était un Grand homme. Il était de ces hommes qui inspirent d’autres et qu’on cherche à imiter. Comme Kimpa Vita, Simon Kimbangu, Kasa-Vubu, Nzeza Landu, Diomi, l’ancien pasteur Bahelele à Nsundi-Lutete, Zamenga Batukezanga, etc. Il était un exemple, un modèle, un maître et un savant »,reconnait,Fweley Diangitukwa, politologue, professeur de science politique et écrivain (Il vit présentement en Suisse). La nomination de Néfertiti Ngudianza le réjouit. « Qu’elle fasse l’honneur de son père et qu’elle suive les pas de Sophie Kanza en travaillant pour l’intérêt du Congo », conseille-t-il. Et Zakayi de conclure : « Qu’elle conserve les principes moraux des Ne Kongo.»

     

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    27 Commentaires

    1. Yenge Bas-congo etondi na esengo makasi po toko mi na minstre ya manianga ça c bien madam nefertiti fait ton travaill pona bas-congo mobimba bazala na esengo bzuuu

    2. Moi personnellement, je donne toute les chances du monde, elle la première dame a occuper ce poste, surtout chez nous a l’Office Congolais de Contrôle OCC en sigle, nous la soutenons sans réserve, qu’elle soit la bienvenue et surtout pour relever le défit de retard paiement de salaire, elle convient même si vous faite vos commentaire de nuisance le Seigneur lui a élevé a ce titre personne ne peut lui tendre des pièges, qu’on lui laisse travailler avec quiétude, soutenons la, elle est notre sœur du Bas Congo en général.

    3. Merci beaucoup nkasi Kimpwanza kia Kongo.
      C’ est regretable de constater qu’ il y a des bena Kongo qui se rejouissent de cette nomination par le rwandais Kanambe. Notre soeur ne fera rien dans ce soit disant gouvernement. Elle y est allee pour remplir ses poches simplement et rien d’ autre. Kimpwanza kia Kongo tulombele!

    4. Kemba Wa Kembo vous vivez sur quelle planète ?
      Le mukongo qui se laisse gifler et tend une autre joue c’ est fini ! Avez vous compris ça : C’EST FINI !
      Lisez plutôt la déclaration de l’ Abako lors de la comemoration de 54 ans d’ indépendance du Congo :
      Lu pour vous :
      Après 54 ans d’indépendance : L’Abako demande au peuple kongo de se réveiller pour récupérer ses terres spoliées
      Publié le mercredi 2 juillet 2014 11:06 dans « la Référence Plus »
      Comme à l’accoutumée, l’Alliance des Bakongo (Abako) a célébré la fête de l’indépendance à travers une manifestation symbolique organisée à son siège situé sur l’avenue manifeste dans la commune de Selembao. Jeunes et vieux de ce parti politique d’avant-garde se sont retrouvés pour célébrer à leur manière, les cinquante et quatre ans d’anniversaire de l’accession de la RDC à la souveraineté nationale et internationale.
      Faisant le rappel des faits, le président général de ce parti politique, Petelo Nsi-à-Muini, a indiqué que des sources orales et écrites recoupent des informations diverses, mais souvent concordantes sur les événements qui ont émaillé l’histoire du peuple kongo, notamment dans ses rapports avec l’Occident et ses rapprochements avec les peuples des Etats annexés à son territoire. Les contacts que les bakongo ont eus avec les Occidentaux en terme de coopération entre Etats souverains dit-il, se sont transformés peu à peu en rapport de dominant à dominé.
      De l’occupation portugaise à la colonisation, le président général de l’Abako affirme que les péripéties ont été macabres pour le peuple kongo dia ntotila qui, après sa colonisation forcée, devait englober de fait, d’autres Etats dissemblables de par leurs cultures annexés par Léopold Il. Il poursuit que l’occupation européenne du royaume du kongo avait entraîné la perte de ses valeurs spirituelles, morales, culturelles et scientifiques, rendant ainsi le peuple kongo consommateur des cultures d’importation. De ce fait, explique le président Petelo Nsi-à-Muini, toutes tentatives d’éveil de conscience étaient systématiquement étouffées par l’occupant tandis que les rois insoumis étaient tous assassinés ou exécutés, cas de maman Kimpa Vita qui a été immolé avec son enfant au dos.
      Mais le temps fort de cette lutte était marqué par l’action du Prophète Simon Kimbangu Diatungunua, qui relançait la lutte interrompue en 1706 à Mbanza Kongo. En effet, poursuit l’orateur, lors de la Révolution du 04janvier 1959, l’Abako avait utilisé la stratégie de la sagesse et de la non-violence contre la force de feu du colonisateur ainsi que les provocations et agressions des ressortissants des territoires annexés.
      Puis vint l’indépendance
      Pour garder le cap de la lutte pour l’indépendance, l’Abako, avait boycotté les élections de 1959, sacrifiant ainsi les prérogatives de ses pouvoirs au profit des ressortissants des territoires annexés. Par ailleurs: l’Abako a soutenu jusqu’à la table ronde de 1960, ses revendications pour l’autodétermination, alors que les partis politiques conduits par les ressortissants des territoires annexés, voulaient l’autonomie.
      L’Abako accuse par ailleurs la Belgique d’avoir été incapable d’assumer ses responsabilités de faire rentrer chaque communauté dans ses terres naturelles d’origine. Au contraire, elle a imposé un tohu-bohu d’Etats multiculturels sans véritable génie de nation, en fixant une clause de dix ans augmentés de trente ans par l’ONU, pour permettre aux ressortissants des territoires annexés de s’émanciper, laquelle clause est arrivée à son terme en 2000.
      Selon l’Abako, la vraie perspective de commencer la formation d’une nation, fut ouverte en 1964, lors de la promulgation de la constitution de Luluabourg par Joseph Kasa-Vubu, suivie de la mise en chantier de 21 Etats fédéraux qui avaient bien commencé leur labour, mais arrêtés net en 1965 par le coup d’Etat de Mobutu.
      Depuis cette date, le président général de l’Abako regrette le fait que l’on ait proclamé des héros nationaux, jetant aux oubliettes le parti qui a demandé cette indépendance et son président. La clause d’émancipation étant arrivée à son terme sans qu’elle ait donné lieu à la formation dune RDC-nation, chaque communauté peut librement rétablir la souveraineté de son Etat. Pour cette raison, l’Abako par la bouche de son président général, demande au peuple kongo de s’unir comme en 1959, en vue de revêtir son identité et de rétablir la noblesse de son territoire sacré, légué par les ancêtres. “Si nous restons passifs, la démocratisation fictive prônée habilement par les usurpateurs de notre indépendance et de nos pouvoirs, conduira à terme, à la disparition du peuple kongo dont les terres sont aujourd’hui spoliées par une judicieuse procédure de création hâtive des villes dans le Kongocentral “, a déclaré le président général de l’Abako, dénonçant le fait que tous les postes de responsabilités au niveau de la province du Bas-Congo, sont détenus par ceux qu’il qualifie des usurpateurs. Cela prouve que le peuple kongo est colonisé, dominé, asservi et méprisé, dit-il.
      « Le jour où tous les Etats seront à l’œuvre par leurs originaires, les étrangers qui arrivent uniquement pour le pouvoir, seraient mis à nu et confondus. Le kongo central s’engage par le biais de l’Abako, à préparer avec énergie et sévérité, ses enfants en vue d’une vie réussie et utile, tant sur le plan moral que matériel “, a fait savoir le patron de l’Abako.
      54 ans d’indépendance : quelle leçon à tirer?
      Répondant à cette question, M. Petelo Nsi-a-Muini estime que ce sont 54 ans de perdu, parce que ceux qui ont exercé le pouvoir en RDC depuis 1965, notamment par le coup d’Etat contre Joseph Kasa-Vubu, qui a tout cassé. Le Maréchal Mobutu est venu étouffer l’Abako et tous ses leaders, au point de les rendre tous muets, pour mieux gouverner. Et tous ceux qui ont succédé n’ont pas également arrangé les Choses. Aujourd’hui, les gouvernants n’abordent très souvent que les questions liées aux mandats, aux élections, â la modification de la Constitution et non celles qui sont relatives aux intérêts des populations: pas d’emplois, non gratuité effective de l’enseignement primaire, maigres salaires… Et depuis, le pays n’a fait que reculer.
      A une question sur la manière que le peuple kongo devra récupérer ses terres spoliées, le président général de l’Abako répond qu’il ne s’agira d’appliquer l’épuration ethnique comme cela se passe dans d’autres provinces. Le peuple kongo étant de nature pacifique, utilise des termes d’amour avec respect. “Nous sommes plutôt partisans de la remise des choses en ordre, car personne ne peut accepter que sa maison soit dérangée par un étranger. Nous voulons plutôt que chaque peuple soit respecté chez lui ».
      A une question sur la position de l’Abako vis-à-vis du calendrier électoral, Petelo Nsia-a-Muini rappelle que l’Abako e toujours refusé de participer aux institutions du pays, étant donné leur illégitimité vis-à-vis du peuple kongo. “ Nous ne reconnaissons aucune institution, raison pour laquelle l’Abako n’a pas pris part à la Conférence nationale souveraine; aux négociations de Sun City; au gouvernement 1+4 et dernièrement aux concertations. Par ailleurs, l’Abako ne reconnaît pas la Constitution de la RDC et les élections qui sont organisées par la CENI, ne sont jamais reconnues par ce parti “, a encore soutenu le président général de l’Alliance des bakongo.
      J. W

    5. Oui c’ est ça Kembo Wa Kembo ! Vous êtes bien loin de la réalité mpangi de ce qui se dit autour des coins feux de nos villages . Continuez de rêver en esperant un jour « meilleur » pour les kongo qui ne viendra jamais .
      Je vous conseille de bien élargir vos recherches , d’ aller voir ce qui se passe chez nos frères kongo du Congo Brazza et même d’ Angola . Consultez la page facebook de « Royaume do kongo » ou tous les kongo de tous les horizons partagent et discutent . Cessez d’ être masochiste mpangi , c » est un mariage forcé qui ne marche pas et la seule solution est le divorce si nous voulons voir la joie de vivre dans nos contrées .

    6. Pas a paniquer et vouloir creer des tensions separatistes au sein de notre population…Le Nekongo est un peuple tres different en RDC, jamais haineux, jamais divisionistes, jamais beliqueux, mais aime la raison et aime etre calme pour attendre….
      De Miyamba a Kimpangu, de Muanda a Kasangulu, tous unis derriere le pouvoir en place en RDC et au Bas congo…
      Et que Dieu donne asse de sagesse a la ministre d’origine Nekongo

    7. , j’évite seulement d’etre nostalgique. C’est en meme temps une fierté et une célébration pour nous. Alors pourquoi s’en faire pour ce qui a été ou sur ce qui sera? Consommons le présent et voyons ce que l’avenir nous réserve en recadrant nos pens…

    8. Ceux qui deja dans leur province ne gerent pas bien pour bien generer l argent, seront aussi des mauvais gerants au niveau du pouvoir central

    9. mon frere la loi dit que la composition du gouvernement centrale doit tenir compte de la representation de chaque province. Mon frere le bas congo n’est pas une province a negliger vu ce qu’il apporte et tennant compte de sa position strategique

    10. elle est la notre , nous devons être content de cette rare nomination Fille de cette province où elle a travaillée comme avocate et épouse de l’avocat général Kisula.Bravo Titi tu merites bien d’être ministre et pourquoi pas

    11. Félicitations, cela me fait toujours plaisir quand une femme est élevée. je crois que les femmes en RDC doivent se battre de plus en plus pour un leadership féminin dans tous les domaines. Entre temps sachez que vous êtes là pour défendre le pays et la cause de la femme en particulier.J’ai lu que vous êtes membre d’une association qui défend les intérêts de la femme et j’ose croire qu’il en sera ainsi tout au long de votre mandat.Lorsque vous serez en conseil des ministres et qu’il s’agira de la cause de la femme ,même si cela ne sera pas directement lié à votre ministère ,sachez que vous êtes la voix de la femme.

    12. Triste jour pour le peuple kongo , j’ ai vu la liste des ministres du sois disant gouvernement de  » cohésion nationale » , kiadi pour les kongo du kongo central . Quand je dit que nous devons nous engager dans la logique de notre indépendance certains kongo qui reflechissent comme les autres nous traitent de séparatistes c’est comme si c’ était un crime . Les faits tant décriés sont là , les autres peuples de ce soit disant pays dénommé RDC ne nous feront pas des cadeaux . Nous devons tout faire pour détacher le kongo central de ce serpent à douze têtes qu’ est la RDC et avec l’ aide de nos frères kongo de la sous région . Le concours de tout le peuple kongo nous est nécessaire pour sortir de cet engrenage . Hier c’ était Mobutu en trente deux ans de règne pas un seul kongo n’ avait occuppé le fauteuil de premier ministre et ceux qui ont pu assumer des fonctions importantes se sont plus distingués en chantant le  » djalelo  » , en dansant le « Mai doda  » et le « sakayonsa » à la gloire de « papa maréchal » .Aujourd’hui les swahili au pouvoir font tout pour nous imposer leur langue qui est dejà parlé aux ports de Matadi et Boma qui sont devenus des précarrés occupé par ces sauvages ou le kongo est marginalisé à tel point qu’ on se croirait chez ces gens. Le Kongo dans tout ça continue de ronfler dans son profond sommeil .Malgré tout ce que nous endurons certains continuent de rêver sur un « grand Congo » qui ne verra jamais le jour aussi longtemps qu’ un de ces Va Nu Pieds occupera le fauteuil présidentiel dans ce foutu pays . Il nous faut arracher notre indépendance si nous voulons sortir du tunnel noir dans lequel les autres cherchent à nous orienter eux ils s’ y trouvent deja même certains kongo qui ont adopté leur mode de vie . je le dit et rédit il n y a pas un seul peuple congolais , il y en a plusieurs et chacun d’ eux à le droit de vivre dans son propre pays et on verra bien ceux qui s’ en sortiront . Là le doute n’ est pas permit car nous serons les premiers de la classe comme toujours . J’ ai dit !

    13. Toutes mes felicitations a Madame la ministre Ngudianza  » la mere du monde  » Le bas congo est fiere de vous, Matadi et Luozi en particulier.

    14. Aussi loin au Canada où je vis,je voudrai saluer cette élévation. J’espère que la ministre fera honneur au Nekongo.Il est important d’incarner les valeurs de mbuta Kasa-vubu.Le Bas-Congo,notre province est victime de beaucoup d’injustices,soyez capable de la défendre au sein du gouvernement. Vous avez le soutien de la communauté Nekongo du Canada.

    15. Mon soutien et mes félicitations à Mme Néfertiti Ngudianza, fille de Mbuta Fu Kiau Kia Bunseki

      Il y a quelques mois, à l’occasion du décès de Mbuta Fu Kiau Kia Bunseki, j’ai écrit un témoignage sur le peu que je savais de ce savant qui avait commencé sa carrière professionnelle à Kimbamba (territoire de Balari), qui l’a poursuivie à Kumba (territoire de Kivunda) en créant « Ki Nkimba kia Kôngo » ou l’Académie kongolaise avant d’aller s’installer aux États- Unis où il a continué à manifester son grand amour pour le Kôngo de ses ancêtres.

      J’ai appris que sa fille, Mme Néfertiti Ngudianza, avocate de son état, vient d’être élevée au rang de ministre du Commerce dans le Gouvernement central. Non seulement il s’agit d’un grand événement car il est rare qu’un Ne Kôngo occupe un poste important dans les gouvernements qui se sont succédé depuis 2001 mais en plus c’est sur une femme que le choix a été porté. À la fille du savant philosophe Fu Kiau Kia Bunseki, je souhaite qu’elle suive les pas de Kanza Sophie qui était la première femme ministre Ne Kôngo, du professeur Kinzonzi et d’autres Ne Kôngo qui l’ont précédée au rang de ministre. L’intérêt du Congo doit être sa priorité. Qu’elle donne un exemple à beaucoup de filles et de femmes de notre pays qui cherchent un modèle à suivre. Agée d’à peine de 43 ans, elle a et aura le temps de baliser les voies que d’autres viendront suivre. Comme son père, qu’elle devienne rapidement une boîte à idées.

      Il faut croire que ceux qui souhaitent exceller dans le domaine qui devient le sien trouveront des réponses sous son administration afin d’accomplir le bonheur du peuple congolais. Il y a cinq secteurs qui sont à la base du développement d’un pays : l’eau, l’électricité, l’éducation, les infrastructures routières et le commerce. Nous lui apporterons le soutien dont elle aura besoin car elle vient de la société civile qui est souvent oubliée dans la composition du gouvernement. Le pouvoir donne régulièrement priorité aux membres des partis politiques.

      À elle et aux femmes qui lui ressemblent, je demande de lire l’article que j’ai dernièrement publié dans Thinking Africa intitulé : « Femmes africaines et leadership : mettre fin à la domination masculine. Cet article est visible dans le lien suivant :

      http://www.thinkingafrica.org/V2/wp-content/uploads/2014/11/NDR-13.pdf

      ou sur mon blog : http://www.fweley.wordpress.com

      À l’avocate Néfertiti Ngudianza, je dis : bon vent.

      Fweley Diangitukwa

      Politologue et essayiste Ne Kôngo, initiateur de Muanda Business School (MBS).

      • Laissons le temps au temps pour que le Seigneur fasse sa volonté, tenons nous la mains dans la mains afin que le très haut lui donne sagesse et intelligence dans son mandat au lieu de nous dire d’un importe quoi, accordons la toute les chances du monde qu’elle réussisse a cette fonction

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