Kongo Central: bientôt le reboisement de 300 ha

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foret de Mayumbe/Tshela/infobascongo

Le Fonds forestier national (FFN) vient d’initier un projet de reboisement de 300 ha par territoire, au Kongo Central. Ce projet permettra l’accroissement de la production agricole dans la province selon le directeur et chef de cellule du FFN. ted baker iphone 6 plus cases Il l’a dit au ministre provincial de l’Agriculture.

Pour Léon Mulimbi, directeur et chef de cellule du FFN le coût de ce projet qui va contribuer à la lutte contre la déforestation et la réhabilitation des routes, ‘’s’élève à 49 millions de dollars’’. iphone 7 disney cases Il poursuit : ‘’Nous voulons développer au niveau de chaque territoire les activités forestières. On produira certainement les vivres qui pourront alimenter certaines villes du Kongo Central voire Kinshasa. pressed flower iphone 7 plus case Il y aura aussi un aspect qui sera consacré à l’ouverture des routes pour permettre aux cultivateurs à pouvoir acheminer leurs productions’’, fait savoir Léon Mulimbi. iphone 6 car case Ce projet qui concerne les 10 territoires du Kongo Central est financé par le Font Vert.

Création de 2 000 à 2 500 emplois

Ministre provincial de l’Agriculture, Pierre Kabangu plaide pour l’implication de la communauté. penguin iphone 7 plus case ‘’ Ce projet va générer 2 000 à 2 500 emplois. iphone 7 case police Nous visons l’amélioration des conditions de vie de la population du Kongo Central’’, garantie Mulimbi.

Mais le FFN devra lutter contre le feu de brousse monnaie courante dans la province.

1 COMMENTAIRE

  1. 49 millions pour le reboisement de 300 ha dans la province du Congo Central est une bonne nouvelle.

    Que faire pour obtenir le financement de 560 ha prévus pour séquestrer le gaz carbonique du Golfe de Kabuno-Lac Kivu ?

    En effet, Scientifiques et Autorités RDC sont unanimes sur la menace de l’explosion imminente du gaz carbonique du Golfe de Kabuno du lac Kivu, mettant en danger la vie de 2 millions de personnes.

    Consciente de cette menace du gaz carbonique et d’autres catastrophes naturelles récurrentes comme les inondations qui causent des glissements de terrain, destruction des maisons, du bétail, des cultures, des ponts dans Kalehe et Masisi littoral, à cause du réchauffement climatique, l’ONG CADRE asbl, avec ses ressources limitées, a déjà démarré cinq pépinières de reboisement autour du Golfe de Kabuno.

    Son objectif pour l’année 2016 est de produire 50.000 plants, les distribuer à la communauté et assurer un suivi efficace des arbres plantés. Même si cela est insignifiant par rapport aux 560.000 plantules prévues, c’est la seule action en place jusqu’à présent initiée par CADRE ongd-asbl.

    La germination est signalée florissante dans les cinq les sites démarrés en cette saison de juin 2016.

    Qu’il plaise au patron Léon Mulimbi, directeur et chef de cellule du FFN d’octroyer ne fut-ce que 50.000 dollars à CADRE Goma pour l’aider à atteindre l’objectif de 50000 plantules d’ici octobre-novembre 2016 et assurer la distribution et le suivi auprès des populations riveraines du Golfe de Kabuno.

    CADRE entretient d’excellentes relations avec l’Antenne Provinciale de FFN, la Coordination Provinciale de l’environnement, la Division Provinciale de Plan et même le Ministère Provincial de l’Environnement au Nord Kivu:

    Merci de lire le texte ci-dessous pour des détails.

    La question de la concentration du gaz dans le Golfe de Kabuno a toujours préoccupé les scientifiques tant au niveau national qu’international, a rappelé le ministre Ngoi-Mukena pour qui, au vu du degré de saturation à partir d’une faible profondeur de douze mètres seulement, le Gouvernement de la RDC a pris l’engagement d’épargner à la population le risque d’une explosion gazeuse comme ce fut le cas pour le lac Nyos, au Cameroun le 21 aout 1986 et qui a couté la vie à plus de deux mille personnes.

    En 2008, le professeur Michel Halbwachs avait Installé non du dispositif expérimental de dégazage Golfe de Kabuno. Le Comité a recommandé au Ministre de l’Environnement de solliciter l’avis de non objection pour ce projet par la procédure de gré à gré.

    En RDC, les plus menacées sont les personnes qui habitent le long du golfe de Kabuno situé dans la zone de Sake au Sud de Goma. Selon une équipe de scientifiques du professeur français Michel Halbwachs qui a fait ces révélations, le volume de ce gaz est estimé à près de 3 kilomètres cubes dissous dans les eaux du Golfe, et ce gaz se trouve seulement à 12 mètres de profondeur.

    Cette teneur constitue un danger certain latent pour les populations riveraines du golfe de Kabuno. Selon ces mêmes scientifiques, en cas d’explosion, un nuage de gaz carbonique se propagerait à la surface et asphyxierait toute vie humaine aux alentours. Les villes de Goma et Bukavu en RDC, et celles de Gisenyi et Cyangungu au Rwanda, voire Bujumbura la capitale de Burundi, seraient affectées par la propagation des exhalaisons de ce gaz carbonique.

    Pour conjurer le danger prévisible d’explosion de gaz susceptible de se produire à tout moment, les chercheurs estiment urgent:

    a) de procéder au dégazage du golfe de Kabuno, c’est-à-dire la mise sur pied d’un procédé scientifique qui fait s’échapper le gaz carbonique et réduire ainsi sa teneur et sa nocivité.

    b) En même temps, pour séquestrer le gaz carbonique, un gaz a effet de serre, l’un des facteurs déterminant pour le réchauffement climatique, un reboisement écologique est prévu. Il sera question de planter environ 560.000 plants sur une superficie de 350 hectares aux alentours du Golfe de Kabuno, de sensibiliser la population sur les méfaits de gaz carbonique et sur le reboisement écologique, de prévoir des formations de toutes les parties prenantes sur l’agroforesterie, d’évaluer et de prévoir le plan de gestion des risques d’accidents aux alentours du Golfe de Kabuno.

    C’est dans ce cadre qu’il est prévu dans les prochains jours les activités suivantes : la rencontre avec les autorités locales, les ONGs et la société civile concernées directement par le reboisement, l’obtention des textes légaux de classement de la superficie à reboiser, la mise en place des infrastructures, équipements et logistique sur terrain, le recrutement de la main d’œuvre locale, la préparation du terrain, la production de plus de 560.000 plants en pépinière, la plantation de 560.000 plants, l’entretien des plantations, le suivi et l’évaluation du reboisement.

    Aux ministères de l’Environnement et des Hydrocarbures toutes les batteries sont mises en marche pour la réussite de ce projet prioritaire du gouvernement, projet réputé intégrateur et générateur des revenus pour les populations locales.

    Par conséquent, l’appel aux ONG, nationales et internationales, en tant que partenaires non étatiques pour lutter contre ce phénomène naturel presque inévitable, semble une interpellation qui cadre avec nos mandats d’Acteurs Humanitaires et / ou de Développement. Dans ce contexte de préparation, la production en toute urgence de 560.000 plants, les transplanter et en assurer un suivi efficace n’est pas une mince affaire. Mais mieux vaut prévenir que guérir et l’union fait la force.

    Merci

    MARHEGANE Godefroid

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