RDC: le président de l’Assemblée nationale parle de contraintes de ses prérogatives

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Aubin Minaku, secrétaire général de la majorité présidentielle, lors d'une conférence de presse le 27/09/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

 

Président de la Chambre basse du Parlement  de la RDC Aubin Minaku a répondu au Kamanda de la RFi sur la juxtaposition qu’il y a entre son rôle et la préservation de l’idéal de sa famille politique,la  Majorité présidentielle, dont il est le secrétaire général.

Taxé de partialité dans la modération des débats au  »temple de la démocratie » et visé par une pétition, Aubin Minaku a clamé son impartialité tout en revenant sur son rôle qui est celui  »de garantir la liberté d’expression des uns et des autres, Opposition et Majorité », lors d’un débat selon sa définition. En cas de divergence sur une question, ce même rôle, a-t-il indiqué, lui interdit  »d’épouser le point de vue de l’Opposition ni celui de la Majorité, mais de laisser les uns et les autres débattre avant le vote par la plénière souveraine ».

 »Chaque président de l’Assemblée nationale a une sensibilité politique. Là n’est pas le problème  »,  répond Aubin Minaku au micro du confrère précité. Le problème plutôt, il le situe au niveau de l’interprétation de la Cour constitutionnelle sur les motions.  »Étant donné la divergence (sur l’interprétation de l’arrêt) dans la rue, je me suis décidé de saisir la Cour en interprétation de son propre arrêt. Dans un État de droit, il n’y a pas d’autres manière de procéder que celle-là,  » signifie-t-il.

Par Simon Kisangala

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