Des infirmières et infirmièrs du Kongo central ont prêté serment.Ils sont désormais inscrits au tableau de l’Ordre national des infirmiers du Congo (ONIC) .Ces infirmiers sont désormais reconnus officiellement comme membres de cette profession. La cérémonie solennelle a été supervisée par le président national de cette corporation à l’Institut supérieur des sciences infirmières de Kinkanda à Matadi.
Ils étaient au total 722 infirmiers sur les 964 venus des différents coins de la province. ils se sont inscrits au tableau de l’ordre pour avoir une couverture juridique et obtenir un numéro d’ordre dans le cadre de l’exercice de leur métier. ‘’ Nous avions contacté toutes les autorités concernées voir le président de la République partout ou il passait, il y avait toujours une banderole sur laquelle on pouvait lire :l’ordre des infirmiers ,on attend’’, explique Paul Komba ,président national de l’ordre des infirmiers.’’ Marie Nzita, présidente provinciale de l’ordre enchaîne:‘’ Un enfant qui ne possède pas une identité n’est pas reconnu par l’Etat . c’était le cas pour nous, mais aujourd’hui nous sommes reconnus’’.
Ils ont prêté serment par groupe de 30. ‘’Je suis très contente de poser cet acte juridique, qui justifie ma reconnaissance en qualité d’infirmière professionnelle’’, se réjouit Rosette Pola,infirmière à la maternité provinciale.
Reonnus par la profession
C’est la résultante de la loi du 15 juillet 2016 portant création,organisation et fonctionnement de l’ordre des infirmiers du Congo. Autredois,ces infirmiers n’avaient pas un statut particulier comme professionnel de santé. La loi de 1953 les considéraut comme des auxiliaires et des exécutants d’autres catégories de personnel de santé. ‘’ 63 ans après , nous sommes reconnus.Mais certains de nos collègues qui sont morts sans voir ce jour mémorable’’, regrette Justin Mabanza infirmier à l’hôpital de référence de Kiamvu.
La province du Kongo central a un effectif de 2000 infirmiers et infirmières, reconnus au niveau national, 964 ont rempli leurs formulaires de prestation de serment, et 722 seulement sont arrivées au bout de leurs efforts. Marie Nzita signale que » les portes sont grandement ouvertes pour ceux qui trainent encore les pas ’’.
Par JC KIDUMU