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jeudi, avril 25, 2024
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    AccueilA la uneMatadi: début de la marche initiée par des députés nationaux

    Matadi: début de la marche initiée par des députés nationaux

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    Encadrés par la police, des habitants de Matadi marchent. C’est une centaine de jeunes en majorité de badauds. Ils sont au passage appuyés par des curieux. « Atou et Justin dégagez  », scandent-ils. Mais, ils profèrent aussi des insultes. Sur une banderole il est écrit: »Nous exigeons la démission immédiate du gouverneur Atou et son vice Justin.

    Au fil de la marche, le groupe s’aggrandit. Au devant, des jeunes du mouvement citoyen la Lucha.

    Il n’y a aucun député, aucun politique dans le groupe jusqu’à présent (10h41).

    Pour le moment, ils chantent: »Felix longola Atou akende. »
    Pour l’instant Mabaro, cadre du MLC a rejoint le groupe. Une autre banderole est visible: »Gouverneur porno démissionnez ». La police abat un travail professionnel jusque là.

    11h04: une marrée humaine à Londe.

    11h12: une fourmilière au 2415.

    11h17: Devant le gouvernorat. La foule lance: »On restera ici, que l’on nous tue et que le président Félix Tshsisekedi l’apprenne. Le député Albert Puela est présent.

    11h28: la population se rend à l’Assemblée provinciale via Ami-Congo. Des jeunes ironisent en introduisant leurs têtes dans des taxis: »Nous recherchons Mimi. ». D’autres: »Que Mimi nous filme. ».

    11h45: Ciné-palace devant le bureau de l’Agence nationale de renseignement.  »Tshisekedi, fais partir le Redoc filmeur », vocifère la foule (le numéro 1 provincial des renseignements,Ndlr).

    12h00: les marcheurs sont arrivés à l’Assemblée provinciale. Ils demandent aux députés de faire partir le gouverneur et le vice-gouverneur qu’ils ont eux-mêmes élus et accusent le président Matusila d’avoir lui aussi perçu de l’argent.

    Une déclaration va bientôt être lue.

    « Adieu Atou, son vice , Mimi et le Redoc. Que les députés fassent leur travail sinon, ils vont aussi partir.On ne veut pas de dirigeants médiocres », fulmine Annie Mbadu, président du Réseau femmes et développement. Partir pour la population, c’est dans 48 heures. « Non », explique Fabrice Puela, »il faut une semaine. » La marche prend fin sans accroc. Puela et la foule saluent par des applaudissements le professionnalisme de la police.

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