‘’Pour un voyage aller-retour, les voitures payeront 0,50$ ; jeep et pickup 0,90$ ; bus de 20 à 30 places 1,50$ ; grands camions 3$ ; camions poids lourds 2 essieux 12$ ; 3 essieux 20$ et 4 essieux 45$.’’, relevait le document que détenait Georgine Selemani, Direteur Général adjointe du Fonds national d’entretien routier(Foner). ‘’C’est juste un péage léger pour entretenir la route.’’, a-t-elle indiqué. Pour l’heure, le Foner est à la recherche d’un conteneur devant faire office de poste de péage.
Selon Justin Panzu, un journaliste basé à Boma,’ ‘les engins de l’office des routes sont sur place pour entretenir la route.’’.
Réhabilité l’année passée par les Chinois, le tronçon routier Boma-Muanda en terre battue avait donné de l’espoir aux usagers. Au lieu de mettre près d’une semaine, en trois heures, ils arrivaient à destination. Aujourd’hui, il s’est délabré. Il n’avait pas été fait des caniveaux pour drainer les eaux, à certains endroits la bonne terre n’y avait pas était mise. En plus, les chauffeurs n’observent pas les barrières des pluies.
Cependant, l’annonce de ce péage n’enchante pas plusieurs habitants. ‘’ Puisqu’il y a un péage sur la nationale n° 1 Matadi-Kinshasa, il devrait servir aussi pour ce tronçon routier.’’, pense Nestor Mbumba, un habitant de Boma à 120 km de Matadi. Les véhicules qui quittent Muanda sont enjoints à payer ce péage, celui du pont Maréchal et de Matadi-Kinshasa.
Et un autre de renchérir : ‘’ Déjà pour le premier péage la province ne se retrouve pas. Mais pourquoi continuer à asphyxier la population ?’’, se demande –t-il.
