Félix Tshisekedi pour un nouveau mode de désignation de gouverneurs

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Les élections de gouverneurs de province, on s’en rappelle, ont fait couler beaucoup d’encre ce, à cause des allégations de corruption qui ont pesé sur elles. Faut-il donc changer de mode de désignation de gouverneurs? C’est la question que s’est posé Félix Tshisekedi au cours de son discours sur l’état de la nation devant le Parlement réuni en congrès.

« La première année de mon mandat est marquée par l’installation des institutions Président de la République, Assemblée nationale, Sénat, Assemblées provinciales et gouvernements provinciaux, rappelle Félix Tshisekedi. Mais il y a eu plusieurs allégations quant à la manière dont les contentieux électoraux ont été gérés par les différentes instances judiciaires. Ces mêmes allégations de corruption ont émaillé à la fois les élections de gouverneurs et des sénateurs. » A ce sujet, il reconnaît que, »des questionnements, il y en a eu ». Plusieurs députés provinciaux sont en effet soupçonnés d’avoir reçu de pots de vin pour élire tel gouverneur ou sénateur ». « Ne nous voilons pas la face, vous et moi sommes conscients qu’il y a des choses qui ont choqué la conscience collective et que nous devons absolument corriger », estime le président de la RDC avant de s’interroger: » Au-delà de nos clivages politiques, le moment n’est-il pas venu d’engager un débat sur l’efficacité du mode de désignation de gouverneurs de province, qu’ils soient investis de toute la légitimité nécessaire pour s’atteler à la tâche de développement de leurs entités? » En RDC, les gouverneurs sont élus au suffrage indirect, à travers les députés provinciaux. Ce qui laisse place au clientélisme, à la corruption…

Motion de défiance, frein de développement

« L’effervescence observée ces derniers jours avec les motions de défiance au niveau des provinces m’inquiète sérieusement. Cela constitue les germes de déstabilisation des provinces. Cela devient encore plus grave quand ça porte sur des provinces à problèmes sécuritaires, s’insurge le président. Comment, s’interroge-t-il de nouveau, dans ces conditions, deux mois seulement après la mise en place de ces institutions, faire face aux défis de leur stabilité? »
Le président place finalement les deux parties devant leurs responsabilités. Il invite les animateurs des institutions provinciales, tant au niveau législatif qu’ exécutif, d’observer leurs prérogatives dans le respect des lois de la République et de s’abstenir de tout acte qui puisse bloquer le bon fonctionnement des provinces ».

1 COMMENTAIRE

  1. Devant un tel soupçons, il est normal que.l’on se pose des questions. Mais faudra-t-il pour autant changer le mode de désignation ? Il n’y a que deux modes possibles, soit par voies des élections, soit par nomination par le président de la République comme durant le’ règne de Mobutu. Et nous savons que cette dernière n’est pas le reflet de la volonté exprimée du peuple. Et encore que.meme.ce.mode.n’est pas exempt de la.corruption et envoie dans les provinces des mandataires qui ne connaissent rien des réalités du pays assurer son develioozment. Le long mandat de la dictature le démontre. Il laisse un héritage lourd de déstabilisation des provinces
    Il convient de rzflechir sur la lutte contre la corruption a tous les niveaux et rendre les élections plus crédibles.
    Parachutée les gouverneurs.nommes c’est aller à l’encontre de la democratie

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