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vendredi, mars 29, 2024
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    RDC: le Japonais Akiyama trait d’union entre le comité Mansi et le gouvernement japonais pour la bonne maintenance du pont Maréchal

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    Chaque fois quand il le peut, Akiyama revient  à Matadi en RDC visiter le pont Maréchal. Ce Japonais aux côtés de ses compatriotes y avait mis du sien pour la construction de cet ouvrage dynamique. Venu dans la ville portuaire, au Kongo central pour remettre une locomotive, don du Japon, à la SCTP, Il en a profité pour faire l’état des lieux de ce pont. Il le mettra sur la table du gouvernement japonais. Il faut un coup de pouce au comité Mansi pour l’entretien de cette infrastructure.

    Retour d’Akiyama sur le pont Maréchal! Depuis 1984, date de l’inauguration de cet ouvrage, il y est déjà revenu trois fois. Pour le coup, sous la casquette de directeur de JIC Japon. Que de souvenirs se bousculent dans sa tête. En réalité, il n’est jamais parti. Son cœur y est.  L’amour du pont lui colle à la peau comme son ombre.  Il esquisse un sourire et lance en français:  » Je suis très content de revenir ici. »  Pendant ce temps, ses collègues, anciens constructeurs de cette belle architecture fêtent, eux aussi au Japon.

    Akiyama est accompagné de Jean-Pierre Tusa, représentant de Crown Agents RDC.

    Mélancolie

    Akiyama n’est pas qu’heureux. Il est aussi triste. Le pont Maréchal a  un besoin de maintenance.  »Beaucoup de choses qui devaient être faites ne les ont pas été », regrette-t-il. Parmi les problèmes: la chaussée qui a des nids-de poule. Mais Il a espoir.  »Je suis content de ce nouveau comité(le comité Mansi, Ndlr) qui veut changer les choses », se console-t-il.  »La quotité de l’argent du péage retenue pour l’entretien du pont est de 20%. Nous irons au-delà pour protéger ce bijou comme le recommande le président de la République Félix Tshisekedi », lui a rassuré Gommaire Mansi qui avoue se décarcasser pour éponger les dettes faramineuses contractées par son prédécesseur. Le directeur général de l’Organisation  pour l’équipement Banana-Kinshasa(OEBK) lui avait déjà expliqué combien son comité se bat bec et ongles pour faire renaître de ses cendres ce service public.

    Vivement une campagne!

    Pour entretenir le pont, il faut entre autres, lutter contre l’excès de vitesse des chauffeurs, la surcharge de leurs véhicules et les nombreuses demandes d’exonérations.  »Nous sommes en train de lancer une campagne de vulgarisation pour que les gens comprennent que nous devons sauvegarder cet ouvrage, informe le directeur général de l’OEBK. Nous allons solliciter le soutien du gouverneur et du ministre national des Transports et voies de communication car les exonérations doivent cesser. »

    A la place du monument, à la rive droite du pont Maréchal, Akiyama est intéressé par le flamboyant planté par l’ambassadeur du Japon symbole de l’amitié nippo-congolaise à l’instar du pont Maréchal.  »Il faut absolument maintenir la franche collaboration entre les deux pays », recommande Jean-Pierre Tusa.

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