Début hier de l’instruction de l’affaire ministère public et partie civile contre le prévenu Prosper Matondo au Tribunal de grande instance de Mbanza-Ngungu à 215 km de Matadi. Les juges ont planché d’abord sur le viol, premier grief pour lequel le Prêtre est poursuivi.
La plaignante A.D commise à la pharmacie de la paroisse a fait savoir qu’elle était belle et bien violée en date du 12 août 2009. Cette accusation a été réfutée par l’Abbé Prosper Matondo, Prêtre du diocèse de Matadi basé à Songololo à 70 km de Matadi. Pour lui, en cette date, il était absent de la paroisse Saint Joseph.
Depuis une vingtaine de jours, il est en détention préventive parce que des présomptions de culpabilité notamment de viol sur cette fille de 26 ans pèsent sur lui.
Le tribunal a par la suite écouté deux infirmières comme renseignantes. Celles-ci travaillaient au centre de santé de la paroisse avec la plaignante. Elles ont déclaré l’avoir vu hébétée dans sa maison et remarqué la silhouette de quelqu’un dans sa chambre ce, après s’être rendu compte que la pause terminée, leur collègue n’avait plus regagné son lieu de travail. Cependant, elles ont dit qu’elles ne pouvaient distinguer qui c’était exactement.
Cette instruction de près de 7 heures uniquement sur la prevention de viol n’a pas permis au Tribunal d’entendre, le Vicaire et le Curé de la Paroisse Saint Joseph de Songololo étant donné qu’à 18h,il fallait fermer les portes de la prison. Les deux autres préventions retenues par le parquet par rapport aux faits sont le harcèlement sexuel et la violation du domicile.
A ce stade le prévenu jouit encore de la présomption d’inoncence a indiqué un juge.
La prochaine audience est prévue pour le lundi prochain.
