Les abonnés des sociétés de téléphonie mobile du Bas-Congo peinent à communiquer depuis qu’il y a maintenant près d’une semaine, les entreprises de télécommunication ont mis fin à la tarification forfaitaire locale. Celles-ci y ont été contraintes par le gouvernemet central par le biais de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo(Artpc).
‘’Est-ce vraiment ça l’année du social prônée par le Chef de l’Etat ?’’, se demandait déçu un habitant de Matadi à 365 Km de Kinshasa qui souligne que cette décision ne profite qu’aux autorités qui déjà ont des moyens. Pour lui, si chaque jour, il dépensait 1000fc (1$) pour une tarification forfaitaire de son réseau tigo vers tigo pour 26 sms et 26 minutes, aujourd’hui avec cet argent, il ne peut communiquer que pendant 5 minutes.Comme lui,plusieurs autres abonnés de Vodacom, Zain et Cct, trois autres réseaux présents au Bas-Congo au sud-ouest de Kinshasa qui ont aussi arrêté avec cette tarification se plaignent.
Chargé de marketing à Vodacom,Richard Mandungi explique:‘’ Nous n’avons qu’obtempérés à l’exigence de l’Artpc’’.
En 2007, Tigo alors nouvelle société de communication avait mis en place une tarification promotionnelle pour attirer à lui des abonnés. Avec peu, les correspondants de ce réseau pouvaient parler pendant quinze jours. Du coup, les autres ont aussi adopté ce système. ‘’ C’est un système qui brouillait le réseau, les abonnés ne savaient plus communiquer et beaucoup se sont plaints’’, a argumenté un membre de l’Artpc après arrêt du système.
Un délai a été donné aux entreprises de téléphonie cellulaire de cesser avec cette tarification jusqu’au 1 er décembre. ’’ Plusieurs abonnés s’en sont plaints car, la communication n’était plus bonne à cause de ce système’’, a argumenté un membre de l’Artpc.
Le bonheur des autres
Malgré les revendications de l’Association des Consommateurs du Congo, la décision a été maintenue. Les sociétés ont allègrement mis un terme à cette promotion. ‘’C’est une bouée de sauvetage pour nos entreprises et finances publiques qui ne percevaient plus rien. Car, le coût du temps de communication R-time en Rd Congo, était devenu inférieur à celui de production’’, se réjouit un des responsables.
Une autre catégorie des gens qui se frottent les mains, ce sont les revendeurs des cartes prépayées. ‘’ Cela me permet de vendre une trentaine de cartes au lieu d’une vingtaine ‘’, se réjouit Victor.
