Les maraîchers de Mbanza-Ngungu à 215 km de Matadi qui sont entrain de réaliser des performances avec leurs cultures voient leurs efforts annihiler à cause de la difficulté de conservation de leurs produits de semailles. Ils l’ont exprimé au cours de la journée horticole qu’ils ont organisé le week-end dernier.
Par Jean-Luc Kissankanda
‘’ 300 tonnes de légumes et fruits produits par mois à Mbanza-ngungu pourrissent avant d’atteindre le marché’’, a déclaré Lubanzi Mbungu, délégué des maraîchers qui sollicite un soutien du gouvernement et des structures de développement pour ne pas décourager leurs efforts.
A Mbanza-Ngungu, grâce au soutien que ces maraîchers bénéficient du projet Horticulture peri-urbaine /Fao, ils sont entrain d’accroître leurs performances. Pour la culture de la pomme de terre par exemple, Blondine Yukula a récolté en octobre pour 250 kg des semences 2 tonnes et demi de tubercules de pomme de terre pourtant, la saison précédente, elle n’avait pas atteint 50%. Leur impact dans l’économie de cette cité est manifeste. ‘’ Sans eux, les activités économiques tourneraient au ralenti car, les paysans qui achètent et vendent au marché tirent leurs revenus à 80% du maraîchage’’, a confirmé l’Ir Bruno KITIAKA, responsable du projet Hup.
Malheureusement, leurs efforts s’arrêtent de plus en plus en chemin à cause des pertes dues aux pourritures des légumes fruits, bulbes, tubercules et feuilles qu’ils produisent. Marie-Madeleine Mienze, une autre déléguée des maraîchers émis le vœu de voir installer des chambres froides négatives et positives pour la conservation de leurs produits. Au cours de cette journée, pommes de terre, ciboules, aubergines, oignons, céleris, piments, tomates…avaient été exposés.
