Docteur Goeth Makindu, Médecin Directeur intérimaire de Bobila s’inscrit en faux contre ces accusations, ‘’ Je ne peux pas me fier à ces propos. Ces malades sont bien reçus et traités.’’
Cependant, il reconnaît que ‘’ par manque d’appui, les Pvv présentant une pathologie en dehors du Vih/Sida paient la fiche comme les restes des malades.’’
Mi Juillet 2010, sur décision du gouvernement national et le Programme national de lutte contre le Sida (Pnls), la prise en charge des Pvvs est transférée dans les hôpitaux publics. A en croire une source, le fond mondial ne finance plus le Cta de l’Amo. Celui-ci est accusé de me gestion. Pour l’heure, près de 700 malades sont transférés. ‘’ Nous avons reçu l’ordre de ne plus recevoir des nouveaux cas. Les fiches de transfert sont pour les malades qui se présentent au rendez-vous.’’, révèle un corps médical du Cta.
Coupé de tout financement,l’Avenir meilleur pour les orphélins(Amocongo),structure qui prenait en charge médicalement les personnes vivant avec le Vih/Sida (Pvv) les a référer dans les hôpitaux publics pour leur prise en charge. Mécontentes de cette décision, certaines Pvv du Bas-Congo, au sud-ouest de Kinshasa, ne veulent pas s’y présenter.‘’J’évite de me rendre au Centre de traitement ambulatoire (Cta) de l’Amo-Congo. Cette lettre de transfert que l’on nous remet, je ne veux même pas la recevoir.’’, avoue contrariée une Pvv rencontrée ce matin aux alentours de ce centre.