L’Association des femmes médecins au Congo(Afemoco), section du Bas-Congo au sud-ouest de Kinshasa a organisé des consultations gratuites à Lukula à 215 Km de Matadi ce week-end. L’engouement était total.
Ces femmes médecins ont consulté environ 400 personnes, hommes, femmes, enfants, jeunes et vieux. Les pathologies dominantes diagnostiquées sont : l’hypertension arterielle, les infections sexuellement transmissibles et le paludisme. Il leur a été remis des médicaments.’’ C’est du jamais vu dans notre cité. Ces femmes ont bien réfléchies. Que Dieu les protège. Car, nous n’avons toujours pas de l’argent pour nous faire soigner’’, a déclaré contente une septuagenaire, médicaments en mains.
Les habitants sont venus même des coins périphériques de la cité. Jusque ce dimanche, ils ont afflués suppliants les femmes médecins qui avaient pourtant déjà arrêté avec les consultations. Elles ont récupéré les retardataires.
C’est la 4è fois qu’elles déploient ce genre d’activités après celles de Matadi, Songololo et Kinzau-Mvuete. L’Afemoco a notamment bénéficié du soutien du gouvernement provincial ainsi qui a mis à leur disposition un bus et de l’argent.’’ Elles le méritent car, ce qu’elles font méritent le soutien du gouvernement provincial. Nous allons les aider à aller partout dans la province pour soulager les populations’’,a fait savoir Deo NKusu,le Vice-Gouverneur qui les a accompagnés se félicitant de l’unité que vivent les femmes médecins. Les firmes Uniquepharma et Newcesamex leurs ont remis des médicaments.
Présidente de l’Afemoco, Dr Myriam Kalanzaya a dit ses remerciements pour ce soutien. Cependant, elle demande davantage l’appui des personnes et structures de bonne foi. La prochaine étape, elles comptent se rendre à Nkamba en territoire de Mbanza-Ngungu.
Ces blouses blanches ont parlé aussi ce dimanche aux élèves des 5è et 6è année des écoles du coin (Collège Charles Luanga et le Lycée) sur le Sida. Moins parmi eux, ont accepté de connaître leur statut sérologique dans une cité où les jeunes commencent la sexualité à 12 ans. Personne des vingt dépistés n’a été testé positif.