Les mémoires du Prophète Simon Kimbangu et ses compagnons viennent d’être déchargées par la haute cour militaire. Elle a statué publiquement et contradictoirement contre le jugement du conseil de guerre qui les avait condamnés en 1921. Le verdict a été rendu ce vendredi.
Habillés en vert et blanc leurs couleurs traditionnelles, les Kimbanguistes scandaient des slogans, chantaient et brandissaient qui un mouchoir qui un rameau. A côté d’eux, plusieurs figures de proue Ne kongo (Ne kongo, originaire du Bas-Congo, province du prophète Simon Kimbangu, Ndlr).
C’est depuis le 15 octobre 2010 que la haute Cour militaire statue sur la révision du procès du Prophète Simon Kimbangu et quelques uns de ses compagnons. Il s’agit de : Zola,Matufueni Lengi ,Simon Sumgu,Nimba,Philemon Mata, André Mbaki,John Nkelani,Samson Batoba,David Batoba,Sesteni Maleheka,Bemba,Dingo Vuabela,Joan Lumbuende et Emandombe Nikala. Ils avaient été condamnés par le Conseil de guerre de l’Etat colonial Belge le 3 octobre 1921 à Thysville (Mbanza-Ngungu) pour : ‘’trouble de l’ordre public et atteinte à la sureté de l’Etat’’ à mort pour le Prophète et plustard à la prison à perpétuité ainsi qu’ à diverses peines pour les autres. Simon Kimbangu s’étaient démarqué par des guérisons et par un discours d’éveil de l’homme noir, à en croire un Kimbanguiste.
C’est à la prison de Lubumbashi au Katanga que Simon Kimbangu va mourir 30 ans après. L’église Kimbanguiste par Simon Kimbangu, petit-fils du prophète et actuel chef spirituel avait sollicité la révision de ce jugement qualifié d’injuste.
Cette révision tombe à deux jours de la conférence internationale sur Simon Kimbangu qui se tiendra au centre d’accueil Kimbanguiste à Kinshasa. Plus de 100 professeurs étrangers sont attendus.
