Le Programme de Vih/Sida intégré au congo (Provic), coordination du Bas-Congo au sud-ouest de Kinshasa vient de former ses prestataires partenaires. Objectif : la gestion correcte des médicaments de lutte contre les maladies opportunistes et intrants mis à leur disposition.
‘’Souvent, j’accusais le Provic d’être lent dans la fourniture des médicaments et intrants. Pourtant, c’est moi qui n’élaborais pas les rapports périodiques de ce que je recevais‘’,reconnaît Julie Umba, Administrateur gestionnaire du centre de santé de référence de Mvuzi à Matadi. Son collègue du centre de santé de Kinzau-Mvuete à 70 km de Matadi lui, avoue qu’il disposait mal les étagères ce qui pouvait dénaturer les médicaments. Tous les 15 prestataires formés sur le remplissage correct, le rapportage périodique et la bonne tenue des outils de gestion se sont décidés à changer désormais le fusil d’épaule. Ils provenaient de Matadi, Kinzau-Mvuete, Boma, Muanda, Lukula et Lemba
Depuis près de deux ans, le Provic met à la disposition de certaines formations médicales qui ont intégré le conseil et dépistage volontaire ,des médicaments et intrants pour la prise en charge des personnes vivant avec le Vih/Sida qui sont gérés par des prestataires. Faute de gestion, il y a parfois des ruptures de stocks, des pertes de médicaments par péremption. Pourtant, le traitement à leur donner est à vie. ‘’ Ce n’est pas bon pour les malades’’, met en garde Jean-Claude Nguima, pharmacien chargé de la logistique au Provic.
Coordonnateur de ce programme appuyé par l’Usaïd, Anselme Manyong a encouragé les prestataires à réellement améliorer leurs prestations pour que les partenaires évaluent comme il se doit leurs besoins.
La formation a duré trois jours.
Par Hélène Sodi,Stagiaire
